Championnat du monde : Olivier Krumbholz évoque "rage folle" que les Bleues doivent retrouver
ParAFP
Mis à jour 02/12/2019 à 16:58 GMT+1
CHAMPIONNAT DU MONDE - Après deux rencontres, les Bleues n’ont toujours pas trouvé le chemin du succès au Japon. Les tenantes du titre affrontent ce mardi l'Australie pour se relancer. D'après leur sélectionneur, Olivier Krumbholz, cela passera avant tout par un changement d'état d'esprit. Il espère que son groupe va renouer avec la motivation qui l'a porté au sommet de la planète il y a deux ans.
Méconnaissables lors de leurs deux premiers matchs (une défaite, un nul), les handballeuses françaises doivent réagir, d'abord dans les têtes, pour éviter la sortie de route dès le premier tour du Mondial au Japon. La rencontre de mardi (11h00 heure française) contre la très faible Australie a des airs de formalité et tout devrait se décider mercredi contre l'Allemagne puis vendredi face au Danemark.
Les joueuses et l'encadrement ont consacré le jour de repos à tenter de comprendre comment les championnes d'Europe (2018) et du monde (2017) ont pu perdre leur jeu au point de se faire battre par la Corée du Sud (29-27) puis tenir en échec par le Brésil (19-19), deux nations qui ne sont en principe pas candidates au podium.
Pour Olivier Krumbholz, la réponse est à chercher du côté du mental : "la compétition a été mal abordée dans pas mal de têtes". Le sélectionneur estime que l'équipe, ayant déjà en poche, grâce à son titre européen, son billet pour les Jeux olympiques, l'objectif suprême de ce groupe qui a gagné tout le reste, n'a plus la "rage folle" des années précédentes.
Pour Zaadi, le plaisir est la clef
Les joueuses, elles, se défendent d'avoir abordé cette compétition avec une motivation moindre. "On est arrivé ici en déclarant qu'on voulait gagner ce Mondial et l'objectif est toujours le même", assure l'ailière Manon Houette. Vu de l'extérieur, il n'y a peut-être pas au Japon de perspective aussi exaltante que de donner son premier titre à cette génération comme en 2017 ou de triompher devant les supporters de Bercy comme en 2018. Mais pour la joueuse de Metz, préserver "le respect que la France a réussi à créer sur la scène internationale depuis quelques années n'a rien de quelconque".
Toujours concernées par la compétition, les Françaises reconnaissent qu'il leur faut retrouver la "joie de vivre" des deux dernières années qui s'est un peu perdue aussi. "Ça se voit sur le terrain. Avant on voyait des sourires et beaucoup de communication; on nous sentait heureuses de jouer ensemble et de performer alors que là on ne l'est pas", admet la demi-centre Grâce Zaadi.
Sur le plan comptable, les scénarios sont multiples et tout reste possible. Le pire, l'élimination dès le premier tour, est certain si la France ne bat ni l'Allemagne, ni le Danemark. Mais le meilleur, un passage au tour final avec assez de points pour garder le cap sur le dernier carré, reste envisageable avec deux victoires. Les deux "faux-pas" initiaux ne seraient alors plus que de simples péripéties.
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