France-Brésil (27-22) : Heureusement, il y avait Michael Guigou

Une demi-heure a suffi pour lui redonner le sourire. Déçu par sa prestation lors des deux premiers matches, Michael Guigou a refait le plein de confiance face au Brésil. Titularisé, le Montpelliérain n'a joué que la première période, mais il a survolé les débats. Une performance qui n'a surpris personne.

"Il a été très bon mais on n'en doutait pas. J'ai toujours dit que j'avais beaucoup de chance d'avoir deux joueurs comme "Mika" et Samuel (Honrubia) sur le même poste". Claude Onesta n'a pas apprécié grand-chose du match contre le Brésil. En revanche, la prestation de son ailier montpelliérain l'a ravi. Auteur de six buts, dont trois jets de sept mètres, Guigou a permis aux Bleus de prendre leur distance en première période. Son coéquipier dans l'Hérault, William Accambray, n'a pas tari d'éloges sur le natif d'Apt : "Mika a été remarquable dans le choix des tirs et la finition. C'est un match qui va lui faire du bien dans la tête."

Et l'avis du principal intéressé après cette kyrielle de compliments ? "J'avais vraiment envie de faire un bon match, en tout cas une mi-temps plus complète parce que les deux premiers matches m'avaient laissé sur ma faim au niveau individuel", s'est félicité Guigou, qui a, néanmoins, regretté deux "loupés" : "C'est une demi-heure pas mal mais j'ai tiré un penalty au-dessus et loupé une action avec Luc (Abalo) où je veux lui faire un kung-fu." Pas de quoi lui gâcher sa soirée pour autant. Admiratif de son aîné, élu logiquement homme du match, Valentin Porte a hérité du mot de la fin : "Ce soir, on a reconnu le grand Guigou, celui dont j'observe chaque tir pour apprendre et dont nous aurons besoin pour aller loin dans le tournoi". Tout est dit.