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Bercy, télé, Open d'Australie : que faisaient les Bleus le jour de la finale 2001 ?

François-Xavier Rallet

Mis à jour 29/01/2017 à 11:54 GMT+1

MONDIAL 2017 – Le 4 février 2001, la France arrachait une deuxième étoile face à la Suède. A Bercy, si certains des Experts qui joueront dimanche cette nouvelle finale mondiale étaient présent sur le terrain, d’autres étaient bien loin de toutes ces préoccupations. Les Bleus se souviennent…

La joie des Français en finale du Mondial 2001

Crédit: Panoramic

Il y a des dates comme celle-là qu’on n’oublie pas. L’exemple est triste mais tout le monde sait ce qu’il faisait quand le World Trade Center s’est écroulé. Tout le monde se souvient aussi où il était le 12 juillet 1998 ou le jour de l’obtention de son Bac. Et le 4 février 2001, que faisiez-vous ? Que faisaient-ils ?
Cette date coïncide à jamais avec le deuxième titre mondial du handball tricolore. A Bercy, ce soir-là, au terme d’un match de fou, la France coule la Suède, la meilleure équipe du monde à ce moment-là. Qui a oublié l’égalisation de Greg Anquetil dans les ultimes secondes pour arracher la prolongation ? Cet exercice de mémoire, nous l’avons proposé aux Français retenus pour ce Mondial 2017. Exceptés Thierry Omeyer et Daniel Narcisse, présents sur le terrain de l’enceinte parisienne il y a 16 ans.
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L'équipe de France en finale du Mondial 2001

Crédit: Panoramic

Le premier match de handball que j’ai regardé
Il y a d’abord ceux qui ont regardé cette finale dans leur salon. "A l’époque, j’habitais chez mes parents à Quincy-sous-Sénart, dans le 91. J’étais devant ma télévision avec ma famille, mon jumeau Kévynn, mes frères", se souvient Olivier Nyokas, alors âgé de 14 ans. Même constat pour Cédric Sorhaindo (16 ans), à la seule différence que lui était loin de sa famille : "J’étais en stage avec La Gauloise (son club de handball en Martinique) à Malakoff. Et je me rappelle que toute l’équipe s’était réunie dans le hall de l’hôtel pour supporter l’équipe de France."
Deux images ont particulièrement marqué le pivot : "Sur l’égalisation d’Anquetil en fin de match, j’ai explosé. A l’époque, je m’étais dit qu’il fallait être fou pour tenter un truc pareil. Et l’autre souvenir que j’ai, c’est le contact (un énorme coup de genou) que met Didier Dinart sur Ljubomir Vranjes." Pour Accambray, ce France-Suède fut une première. "Je crois que c’est le premier match de handball que j’ai regardé." Alors, à Opio, dans les Alpes Maritimes, le petit William, âgé de 12 ans, pratique mais ne suit pas les matches : "Ça ne m’intéressait pas. D’ailleurs, je n’ai pas de grands souvenirs de cette finale."
J’étais tout petit, j’avais 4 ans
Eux n’en ont pas un seul. Soit parce qu’ils étaient trop jeunes, soit parce que le hand était le cadet de leurs soucis. "J’étais tout petit en 2001. J’avais 4 ans, rigole Dika Mem. Mais j’ai vu des extraits bien plus tard. Après, pour être honnête, avant de faire du hand, je ne m’étais jamais intéressé à cette finale." Timothey N’Guessan n’y va pas par quatre chemins : "Je n’ai pas la moindre idée de ce que je faisais ce jour-là. En 2001, je faisais de l’athlétisme. On venait de déménager pour Dieppe et le hand ne m’intéressait pas du tout. Je ne savais pas qu’il y avait un match ce soir-là." Idem pour Valentin Porte, qui "ne s'est intéressé qu'au hand qu'à partir de 2006."
Pour Adrien Dipanda, à l’époque, c’est surtout la petite balle jaune qui le faisait vibrer. "J’avais 13 ans et j’étais encore tennisman. Je devais être classé 15-2. Ce jour-là, je devais être devant l’Open d’Australie chez mes parents, se souvient l’arrière droit. "J’ai revu le match quelques années après. Mais de ce Mondial, ce qui m’a marqué le plus c’est la demi-finale, contre l’Egypte. Je me rappelle que Bertrand Gille avait assommé le gardien égyptien."
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L'équipe de France en finale du Mondial 2001

Crédit: AFP

Le moment d’une vie pour Guigou, la sieste pour Abalo

Et puis il y a les irréductibles. Ceux qui étaient au plus près de l’action. "J’étais à Bercy avec un pote, Eudes San Esteban, qui jouait ailier gauche à Ivry, se rappelle Michaël Guigou qui venait de fêter ses 19 ans une semaine plus tôt. Il devait y avoir ma mère aussi je pense. Si je me souviens bien, je devais être placé en face du but égalisateur de Greg (Anquetil), un peu plus vers les 6 mètres." Un souvenir merveilleux : "Cette finale a été le moment le plus beau de ma vie en tant que spectateur. Et puis, je connaissais 7 ou 8 Montpelliérains présents dans l’équipe. Elle était grandiose, cette finale."
"J’étais à Bercy avec le club d’Ivry, se remémore Luc Abalo. On avait aidé à l’organisation du Mondial des jeunes, le Mondialito. Pour nous remercier, on nous avait filé des places pour la finale. On était tout en haut de Bercy. Et comme j’étais fatigué, je me rappelle que je m’étais endormi pendant le match jusqu’au but d’Anquetil. Après ça, je n’avais plus dormi…"
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