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France-Brésil - Cette fois-ci, les Bleus leur ont marché dessus

François-Xavier Rallet

Publié 12/01/2017 à 08:02 GMT+1

MONDIAL 2017 - Si à Rio, il y a six mois, les Bleus avaient longtemps buté sur un Brésil courageux et accrocheur en quarts de finale du tournoi olympique, il n’en a rien été ce mercredi pour l’ouverture du Mondial à Paris.

Nikola Karabatic face au Brésil

Crédit: Panoramic

17 août 2016. Dix minutes à jouer et une Future Arena en fusion. En quart de finale des derniers JO, les Français avaient eu toutes les peines du monde à mettre un terme au parcours de leur hôte brésilien. Accrochés, malmenés et souvent incapables de contrer la puissance longue distance de Petrus et le travail du sape du pivot Pozzer, les doubles champions olympique en titre (à l’époque) avaient dû attendre les derniers instants de la partie pour éviter le traquenard. Ce mercredi, rien de tout ça. Car les Bleus avaient tout prévu.
Pour Thierry Omeyer, l’entame de la partie a été déterminante pour que le scénario carioca ne se reproduise pas. "On avait bien préparé ce match tactiquement. On avait vu à Rio le niveau de cette équipe. Ils ont beaucoup de joueurs qui disputent la Ligue des champions. Au Brésil, ils nous avaient longtemps bousculés. Du coup, on était très concentrés sur ce qu’on avait tous à faire. Je nous ai trouvés sereins dans l’approche du match."
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Cédric Sorhaindo et Thierry Omeyer face au Brésil

Crédit: Eurosport

Si les Bleus ont rapidement pris le dessus sur les Brésiliens ce mercredi, c’est aussi car l’ensemble de l’équipe s’est mis au diapason : "Tout le monde était sur le même tempo. Au niveau de l’agressivité et du mouvement, on a été très bons, ajoute le portier du PSG. On savait qu’il ne fallait pas les mettre en confiance et les laisser respirer. Notre défense a été décisive." C’est peu de le dire.
Ils ont vite baissé les bras
Même son de cloche chez Didier Dinart : "On savait que le Brésil était une équipe de qualité. C'est parce que l'on a mis l'engagement nécessaire qu'ils ont progressivement cédé." Incapable de contrarier le récital tricolore, menés de dix buts à la pause (17-7) et probablement conscients que ce n’était pas contre la France que se jouait un éventuel billet pour les 8es de finale, les hommes de Washington Silva n’y ont finalement jamais cru. Une attitude qui n’a trompé personne sur le terrain. "Aujourd'hui, ils n'ont pas joué à leur niveau, estime Luc Abalo. Ils ont vite baissé les bras. Ils ont sans doute aussi été déstabilisés par l'absence de leur meilleur joueur." Le forfait de dernière minute de Thiagus Petrus, touché à une épaule, et le repos forcé d’Alexandro Pozzer n’ont, en effet, pas arrangé les affaires sud-américaines.
De son côté, Nikola Karabatic a, lui, préféré retenir la performance globale de ses coéquipiers plutôt que de pointer du doigt les difficultés de l’adversaire du jour : "Ce soir (mercredi), tout le monde a fait son boulot. C'est pour ça qu'on a fait un si grand match et que le résultat est celui-là." Et à l’impétueux qui osa lui demander si cette première victoire avait saveur d’entraînement, le demi-centre a eu la réponse qui convenait avant de tourner le dos à la presse : "C’est bien de respecter les adversaires aussi..."
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Les Bleus ont signé l'entame parfaite face au Brésil

Crédit: AFP

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