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"Confirmer les promesses"

Eurosport
ParEurosport

Publié 24/11/2006 à 05:19 GMT+1

Capitaine des Bleues en compétition en Norvège, avant l'Euro 2006, Christine Vanparys veut profiter de ce rendez-vous international pour briller. Et surtout confirmer les bonnes dispositions de l'équipe de France face à des grosses formations. Début de ré

Que représente pour vous le fait d"être la nouvelle capitaine de l"équipe de France ?
C.V. : C'est un brassard autour du bras. Plus sérieusement, c'est surtout une preuve de confiance de la part d'Olivier Krumbholz qui attend que je me révèle enfin sous le maillot bleu. Je suis consciente que jusqu'à présent, je n'ai pas donné tout ce que l'on attendait de moi en sélection. J'ai réalisé une très bonne compétition la première fois où j'ai été appelée, lors de l'Euro 2002 au Danemark. Après, j'ai été prise dans un engrenage qui m'a perturbée. Cette réussite m'était tombée d'un coup sur la tête. Depuis, j'ai mûri, emmagasiné aussi beaucoup d'expérience lors de mes deux saisons passées à Metz.
Vous n'êtes pas tout à fait une ancienne, ni une petite jeune qui arrive. Quel regard portez-vous sur l'évolution du groupe France ?
C.V. : Il vit bien, il est sain. C'est un groupe sans histoire qui ne ressemble pas aux précédents que j'ai connu ces dernières années, bien loin en tout cas de celui de l'Euro hongrois de 2004. On se parle beaucoup, on rigole ensemble. Tout le monde a pris conscience des difficultés que l'on avait à se comprendre et tout le monde a fait des efforts. Vivre bien en dehors du terrain, c'est une bonne chose. Maintenant, il va falloir aussi vivre en communauté durant une compétition et prouver également que l'on vit bien sur le terrain.
La préparation pour l'Euro, et à plus long terme pour le Mondial 2007, se passe-t-elle comme vous le souhaitez ?
C.V. : On a beaucoup travaillé, physiquement principalement. Et tout le monde s'est investi. On n'attend pas les stages pour être vigilantes sur l'hygiène de vie, pour en faire plus aux entraînements. Ça paye. Qu'il n'y ait pas eu de blessures est d'ailleurs un signe. A long terme, ça va payer, c'est sûr. Sur le plan du handball, pour l'instant, on fait de bonnes choses, mais on en fait aussi de mauvaises. On a quelques difficultés à se trouver. On a pris un peu du retard. La Mobelringen cup qui arrive sera pour nous un bon test.
Les trois défaites lors du tournoi de Paris-Ile de France n'ont-elles pas miné le moral des troupes ?
C.V. : Miné, non. Parce que quand on regarde les résultats, on constate qu'on perd à chaque fois de peu. On est encore capables dans un match de prendre un 6-0, mais on peut aussi le faire. Que ce soit contre le Danemark, l'Allemagne ou la Norvège, on n'est pas loin à chaque fois, mais ça ne suffit pas. Il ne faut pas oublier que l'on part de loin. Quand on regarde la récente world cup au Danemark et qu'on voit qu'une équipe comme la Roumanie, qui a été battue en finale par les Russes, ne sera pas à l'Euro&hellip
Qu'attendez-vous de la Mobelringen cup qui sera l'occasion de jouer trois derniers matches amicaux avant l'Euro ?
C.V. : Gagner au moins un match pour confirmer enfin les promesses. Il faut absolument se lâcher pour y parvenir. En stage, on fait beaucoup d'efforts et revenir bredouille même d'un tournoi amical et boucler la préparation sans la moindre victoire serait ennuyeux.
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