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Krumbholz: "Encourageant"

Eurosport
ParEurosport

Publié 29/11/2006 à 12:00 GMT+1

Avec un succès de la France contre l'Allemagne au tournoi de Norvège, Olivier Krumbholz, sélectionneur des Bleues, estime encourageants les progrès de ses protégées. Même si la France a montré des visages très différents tout au long du week-end norvégien

OLIVIER KRUMBHOLZ, de ce tournoi de Norvège, on retient avant tout de ce week-end la victoire convaincante face à l'Allemagne...
O.K. : Ça fait un moment qu'on ne gagnait plus contre les bonnes équipes qui s'installent. Le fait de mettre l'Allemagne derrière nous est la preuve que le jeu est en train de se mettre en place. Ca nous conforte dans ce qu'on propose, car on a eu une explication tous ensemble sur le jeu après la lourde défaite contre la Norvège. On n'a rien lâché sur nos convictions et les filles ont eu l'intelligence et la compétence de suivre, notamment défensivement.
Quelle est la force de cette équipe de France ?
On a des petits gabarits par rapport aux meilleures, donc la voie de cette équipe, c'est d'être extrêmement mobile et malin mais aussi de respecter un plan de jeu à la lettre. Plus le jeu sera respecté et mieux les joueuses s'exprimeront dedans. Et puis contre l'Allemagne, et contrairement aux autres matches, on a eu des grandes performances individuelles.
Quelles joueuses a particulièrement retenu votre attention ?
Valérie (Nicolas) a été brillantissime. Quand on a eu besoin d'une tireuse, on a trouvé Angélique (Spincer), qu'on a su mettre en position et qui confirme que c'est une bonne joueuse, mais aussi une excellente tireuse. Le fait de pouvoir s'appuyer sur deux ailières gauches très physiques et capables d'être brillantes par moments (Paule Baudouin et Siraba Dembele) nous a aussi bien aidé. Il y a eu quatre ou cinq filles qui ont été très bonnes, ça commence à faire beaucoup et c'est pour ça qu'on les a surclassées.
La claque de vendredi contre la Norvège ne vous a-t-elle finalement fait du bien ?
O.K. : Si, elle nous a fait du bien parce qu'on a un peu touché le fond au niveau de l'état d'esprit, on s'était battu modérément et ça ne suffit pas. Contre l'Allemagne on a eu une plus grande volonté de gagner, d'infléchir une tendance négative. Il y avait plus de rage dans cette équipe, mais il y a aussi des gens qui apportent cette rage, par exemple Ludivine Jacquinot. Quand on rentre en équipe de France à son âge, on est certainement plus discipliné. Elle a plus de recul et elle l'exploite intelligemment.
La préparation se solde par cinq défaites en six matchs, n'est-ce tout de même pas préjudiciable pour la confiance ?
O.K. : On a fait le choix de disputer peu de matchs et d'y rencontrer les meilleures. Affronter des petites équipes ça n'apporte pas grand-chose, il faut absolument se confronter aux meilleures si l'on veut revenir vers elles. Au-delà de la fatigue, j'ai pensé que trois tournois ça faisait trop de matches et pas assez d'entraînement. Notre équipe est en construction et on travaille plus le jeu à l'entraînement à mon avis. Il faut savoir utiliser les défaites intelligemment, c'est vrai qu'en perdant tous ses matches on peut tomber dans la déprime, mais maintenant on situe de mieux en mieux notre niveau actuel. Pour pouvoir exister à l'Euro il faut encore que deux ou trois filles au moins haussent leurs performances, mais c'est encourageant et ça fait du bien de gagner un match.
Doit-on s'attendre à des changements dans le groupe des seize qui partira à l'Euro ?
O.K. : S'il y a hésitation c'est une ou deux, pas plus. Mais n'oublions pas qu'il reste encore un stage avant de partir, donc le groupe sera susceptible d'être modifié.
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