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"Une magie opère"

Eurosport
ParEurosport

Publié 16/12/2006 à 08:00 GMT+1

La pivot de l'équipe de France féminine, Véronique Pecqueux-Rolland, a confié avoir senti "une magie qui opère" au sein du groupe tricolore. Les Bleues, qualifiées pour les demi-finales de l'Euro 2006, samedi à Stockholm, joueront face aux Norvégiennes, t

VERONIQUE PECQUEUX-ROLLAND, vous attendiez-vous à figurer dans le dernier carré de l'Euro ?
V. P-R: On avait vraiment à coeur de le faire. Certains nous disaient qu'on était là pour travailler dans la perspective du Mondial 2007 mais nous, on venait là pour gagner. L'objectif de départ était de terminer dans les huit premiers mais intérieurement, j'espèrais être dans les cinq. Ca n'a pas été franchement facile, ça s'est fait souvent dans la douleur. Il y a eu de grosses déceptions, on a su rebondir dans les moments difficiles. Maintenant le plus dur reste à faire.
En tant qu'ancienne savourez-vous tout particulièrement ce retour dans le haut du classement ?
V. P-R: Après mon arrêt, j'ai eu envie de revivre des moments forts comme celui-là. Rien n'est parfait, on n'est pas les meilleures du monde mais je sens qu'il se passe quelque chose, comme une magie qui opère. Je le vois dans des regards et aussi dans le fait qu'on ait réussi à traverser des moments difficiles sans s'écrouler, notamment après la Russie. Derrière, la victoire contre la Croatie n'était pas belle mais on a gagné quand même.
Pensez-vous, comme votre sélectionneur Olivier Krumbholz, que l'intense travail sur vidéo a une influence bénéfique sur le jeu de l'équipe de France ?
V. P-R: Le staff fait un gros travail technique. Après la défaite de 13 buts contre la Norvège (18-31 le 24/11 en tournoi), on a beaucoup parlé de la vidéo. Les joueuses ont exprimé leurs attentes à ce sujet. Sébastien Gardillou et Eric Baradat font un super boulot, ils doivent y passer des heures chaque jour ou chaque nuit. A notre niveau, il y a eu une prise de conscience individuelle et collective de l'intérêt de ce travail. Le jeu des adversaires est décortiqué, ça nous aide beaucoup. Personnellement, j'ai toujours été archi-favorable à cela. Quand on arrive sur le terrain, on n'est pas surpris. Il y a davantage d'anticipation sur le savoir-faire des adversaires. Bien sûr, elles peuvent proposer autre chose mais nous connaissons leurs points forts et leurs points faibles.
Pensiez-vous que l'équipe de France mettrait plus de temps à retrouver le devant de la scène ?
V. P-R: On sort de deux années de vache maigre. Ca a été difficile de rebondir après le titre et les Jeux. Je sens vraiment que le groupe est en train de se faire. Je suis soulagée mais il ne faut pas qu'on se contente de ça. C'est super d'avoir déjà la qualif' pour l'Euro 2008 mais une médaille serait exceptionnelle. Il ne faut pas gâcher ces instants. On ne sait jamais si ça va se reproduire.
Vous êtes également à deux victoires d'une qualification pour les prochains jeux Olympiques...
V. P-R: Pékin se rapproche mais il faut déjà se battre pour faire une bonne demi-finale. La Norvège, c'est costaud. Leur arrière Katja Nyberg s'est blessée mais il y a toujours Gro Hammerseng, une ligne d'arrières très solide, ça joue vite. Elles ont un groupe très complet, ont énormément confiance en elles. C'est un vrai rouleau compresseur mais on va tout faire pour trouver le truc qui peut faire dérailler cette armada.
Pensez-vous avoir retrouvé l'esprit de la grande époque de l'équipe de France entre 1999 et 2003 ?
V. P-R: C'est un peu tôt pour en parler. Ce ne sont que les prémices. Il ne faudrait pas que ce ne soit qu'une étincelle, il faut que cela dure. Mais je ne pense pas qu'il ne s'agisse que d'une étincelle.
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