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L'explosion Karabatic

ParAFP

Publié 06/02/2006 à 15:05 GMT+1

Après une finale européenne menée de la tête et des épaules, Nikola Karabatic a confirmé son statut de cadre incontestable en équipe de France. Un destin qui colle à la peau de l'arrière de Kiel depuis son enfance, son père, ancien handballeur de haut niv

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Crédit: Eurosport

En inscrivant onze buts en finale de l'Euro-2006 dimanche à Zurich, l'arrière de l'équipe de France Nikola Karabatic a définitivement prouvé, du haut de ses 21 ans, qu'il avait l'étoffe des plus grands joueurs. Arrivé il y a déjà quatre ans en sélection, Karabatic, le natif de Nis en Croatie, n'a pas tardé à faire parler de lui, en sélection comme en club avec ses anciens partenaires de Montpellier avec lesquels il a remporté la Ligue des champions en 2003.
L'étiquette de jeune joueur au fort potentiel n'aura pas tenu longtemps, son talent reconnu dans toute l'Europe lui a ouvert les portes du Championnat d'Allemagne où il brille avec Kiel, actuel leader de la Bundesliga. "Cette médaille, on ne pouvait pas rêver mieux. C'est vraiment magnifique. On entre dans l'histoire du handball français avec une équipe qu'on n'attendait pas", s'est-il exclamé après la finale. Avec Luc Abalo, révélation de l'Euro, et Michaël Guigou, Karabatic incarne une jeunesse française dorée -désormais au sens propre comme au sens figuré- et certainement l'image du handballeur moderne qui, malgré son grand gabarit, sait alterner puissance et vélocité.
Précoce
Le petit Nikola se souvient qu'à six ans, il avait déjà "envie d'apporter des titres à l'équipe de France pour que le handball soit plus connu, donner goût aux gens de regarder notre sport et de nous suivre". Bon sang ne saurait mentir. Papa Branko, ancien handballeur de haut niveau, a soigneusement préparé son fils à un avenir de futur champion. "Je savais à six, sept ans que je voulais faire ça. Quand je regardais Volle, Lathoud, Richardson en 1995, ils me faisaient rêver. Je savais que dans quelques années ce serait mon tour, que ma génération apporterait à son tour des médailles. J'en étais intimement convaincu", reprend Nikola Karabatic.
"On peut continuer comme ça sur plein d'autres compétitions. Cette équipe a envie, elle est jeune, motivée, on s'entend super bien. Le titre va encore plus nous souder, nous rendre encore plus forts". Le sélectionneur français Claude Onesta reconnaît que dimanche, l'arrière de Kiel a été "décisif en deuxième mi-temps". "J'ai dit à Sylvain Nouet (son assistant): "il va nous le gagner tout seul". Tout sourire, le grand Nikola Karabatic conclut simplement: "Si on veut gagner avec l'équipe de France, il faut tout lui donner. C'est mon plus grand bonheur de gagner avec cette équipe".
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