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"On a les armes"

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ParEurosport

Publié 22/01/2008 à 07:07 GMT+1

L'arrière de l'équipe de France et du FC Barcelone Jérôme Fernandez a estimé que les Bleus avaient "les armes", notamment défensives, pour "battre l'Espagne", leur premier adversaire du tour principal de l'Euro-2008, mardi à Trondheim.

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Crédit: Eurosport

JEROME FERNANDEZ, Vous évoluez avec succès depuis le début de l'Euro à un poste inhabituel d'arrière droit, est-ce une nouveauté?
J.F.: "Quand je jouais à Bordeaux avec Boro Golic, c'est à ce poste-là que j'ai été formé. A l'époque, il y avait Olivier Morelli au poste d'arrière gauche. J'ai quelques repères et j'apporte ce que je peux au groupe. A Barcelone, c'est très, très rare que je me retrouve à droite. Je n'y suis quasiment jamais, sauf peut-être sur des situations d'infériorité numérique."
Ce glissement à droite est-il pour vous une contrainte ?
J.F.: "Pas du tout. On veut juste bien jouer tous ensemble et rééditer notre titre (de champions d'Europe). Il y a deux ans et l'an dernier au Mondial, j'avais déjà un peu joué arrière droit. Des trois arrières, Daniel (Narcisse), Niko (Karabatic) et moi, je pense que c'est moi qui peux le plus apporter car eux sont plus tireurs dans l'âme et ils marchent très bien à gauche. Ma prestation à droite est plus concluante que l'an dernier ou il y a deux ans. J'ai plus d'habitudes, de repères, je me trouve plutôt à l'aise sur ce poste."
Que pensez-vous du parcours en dents de scie de l'Espagne dans cet Euro?
J.F.: "Elle a eu du mal à démarrer la compétition. Elle s'est un peu cherchée. Ils ont des absents de marque. A priori, ils ont trouvé leur meilleure équipe contre l'Allemagne (l'Espagne a battu l'Allemagne 30-22 dimanche, ndlr). Mais, sur ce match, ils jouaient un peu leur vie. Etait-ce une réaction d'orgueil ou est-ce qu'ils avaient vraiment trouvé leur équipe pour le reste de la compétition ? Je ne le sais pas. Mais c'est sûr qu'on a les armes pour les battre, notamment si on défend comme contre l'Islande et la Suède."
Considérez-vous comme un avantage le fait de jouer dès le départ les deux ténors espagnol et allemand ?
J.F.: "Oui et non. On prend d'entrée l'Espagne, qui est un peu dans l'expectative en ce moment. (...) On connaît bien les qualités des Allemands, on sait qu'ils ne lâcheront rien. On sait surtout qu'on a un joker sur ces trois matches. Si on pouvait l'utiliser le plus tard possible, ce serait tant mieux pour nous. Etre qualifiés pour les demi-finales avant le dernier match (contre la Hongrie) permettrait de faire tourner le banc."
Les matches contre l'Espagne sont-ils toujours des moments particuliers pour vous qui jouez à Barcelone?
J.F.: "Cela représente quelque chose car je me retrouve face à des mecs avec qui je joue. Il y a une certaine complicité, on se taquine un peu. Mais on sera dans un match officiel, dans une grande compétition. Il n'y a pas de place pour la rigolade."
Envisagez-vous de terminer votre carrière sportive en Catalogne?
J.F.: "L'idéal serait de finir ma carrière à Barcelone et d'intégrer ensuite le staff technique. Mais, depuis quelques temps, l'organigramme a pas mal bougé et cela risque d'être de plus en plus délicat. Vu mon début de saison au club, comment se sont passés les cinq premiers mois avec (Manolo) Cadenas (entraîneur du FC Barcelone), ce n'est pas évident que je termine ma carrière là-bas (il est sous contrat jusqu'en juin 2009, ndlr). C'est vrai que le match de demain (mardi) est une bonne occasion de m'illustrer, mais je pense être arrivé à un stade où je n'ai plus rien à démontrer. Et je ne suis pas du tout revanchard. Je comprends qu'un coach ou un directeur sportif ait des choix à faire, et il y a forcément des joueurs qui paient les pots cassés."
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