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Abati : "Je suis chez moi"

Eurosport
ParEurosport

Publié 20/01/2007 à 15:00 GMT+1

Au moment d'entamer la campagne du championnat du monde face à l'Ukraine, Joel Abati porte un regard admiratif et nostalgique sur l'Allemagne et plus précisément Magdebourg.

Le handball est très apprécié en Allemagne, ce Mondial sera-t-il une grande fête populaire ?
Joel Abati : "L'Allemagne est le pays où le handball est né. Ce sport y a un rôle important, notamment à Magdebourg où je suis chez moi.J'aimerais que l'équipe de France soit bonne là-bas. Il y aura des Allemands qui supporteront la France. C'est rare de voir ça !"
Vous allez pourtant quitter votre club de coeur pour le club champion de France en titre...
J.A: "J'ai fait un choix difficile après dix ans passés en Allemagne. J'avais envie de renouer avec le championnat français, de retrouver mes amis, de préparer mon avenir. Montpellier reste une grande équipe sur la scène française et européenne. Avec eux, je devrais rejouer la Ligue des champions, une compétition qui m'est très chère".
Que représentent pour vous le club et la ville de Magdebourg ?
J.A : "C'est le club où j'ai fait toutes mes classes, gagné tous mes titres. Quand je suis arrivé il y a dix ans, je ne pensais pas rester si longtemps. Désormais, j'y ai des attaches fortes, des amis intimes. C'est comme si c'était chez moi. Ma carrière a vraiment débuté là-bas, j'y ai gagné la Ligue des champions (en 2002). A chaque fois que je pense à cette ville, je le fais avec beaucoup d'amour. Aujourd'hui, ils me disent : tu pars mais tu resteras à jamais dans nos coeurs. On partage tous les jours des moments de plaisir. Les Allemands respectent ma personne, mes valeurs. On partage le goût de la discipline et de la rigueur. Ils ont aussi une vraie culture sportive comme souvent en ex-Allemagne de l'est".
Pensez-vous y revenir un jour ?
J.A : "Peut-être que j'y retournerai après ma carrière. Mes deux filles (Paola 7 ans, et Chloé 3 ans) sont bilingues, elles portent en elles cet héritage culturel, elles se sentent bien en Allemagne. Le club n'est pas aussi riche que Kiel ou Hambourg, mais il mise sur le plan affectif. La meilleure façon de garder les joueurs dans un club, c'est de leur montrer qu'ils sont aimés.Ce sont des valeurs oubliées auxquelles j'attache beaucoup d'importance. J'ai toujours eu envie de me battre pour ce club".
Que direz-vous au club et aux supporteurs de Magdebourg en partant ?
J.A : "Ne soyez pas triste. Je pars mais mon coeur reste à Magdebourg".
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