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Contre l'Espagne, les Bleues vuelent enfin oublier le douloureux souvenir des quarts olympiques

ParAFP

Mis à jour 16/08/2016 à 16:31 GMT+2

JO RIO 2016 - L'équipe de France féminine de hand revient en quart de finale des Jeux Olympiques, un stade sur lequel les Bleues ont presque toujours buté depuis l'an 2000 et les Jeux de Sydney. Face à l'Espagne (à 18h30), les joueuses d'Olivier Krumbholz peuvent effacer la déception de Londres et obtenir un billet pour le dernier carré.

La rage d'Alexandra Lacrabère aux Jeux de Rio

Crédit: AFP

La France affronte l'Espagne pour une place en demi-finale des Jeux Olympiques de Rio mardi (18h30 françaises) avec l'espoir de chasser ses démons, surtout le traumatisme du terrible échec de Londres.
7 août 2012 : la star monténégrine Katarina Bulatovic transforme un penalty à la dernière seconde et anéantit le rêve de première médaille des Bleues. Après un premier tour parfait - cinq victoires, dont l'une contre la Norvège, lauréate du tournoi - la France tombe de haut. Comme à Pékin (2008) et à Sydney (2000), elle ne verra pas les demi-finales (4e à Athènes en 2004).
Les images de cette fin de match, le ballon qui s'échappe des mains de Raphaëlle Tervel, la détresse de Camille Ayglon touchée à une jambe en provoquant le penalty et la joie des Monténégrines, sont longtemps restées dans les mémoires. "Je commence à penser qu'on est maudit en quarts de finale des JO. Le match de Pékin m'a hanté jusqu'à aujourd'hui. Je pense que ce match-là me hantera pour les quatre années à venir", avait alors dit Alexandra Lacrabère, inconsolable.

Un esprit de revanche

Quatre ans après, l'arrière droite, meilleure buteuse de son équipe à Rio, veut évacuer ce mauvais souvenir: "Cela me fait ch... que vous en reparliez à chaque fois. Le passé, c'est le passé. Il ne faut pas y penser. A un moment donné, il faut grandir".
L'équipe a évolué. Seules six joueuses de la campagne de 2012 ont fait le voyage au Brésil. "L'équipe va bien. Il n'y a pas de raison qu'elle dévisse lors du quart de finale", assure le sélectionneur Olivier Krumbholz, rappelé en janvier pour la campagne olympique, moins de trois ans après avoir été remercié. L'entraîneur emblématique, architecte du titre mondial en 2003, a apprécié "la constance" de ses ouailles, qui affichent un bilan de quatre victoires pour une seule défaite (d'un but contre la Russie).
La France s'appuie sur ses traditionnelles forces : une défense solide, deux gardiennes (Leynaud, Glauser) au rendez-vous, mais pêche dans la finition, même si elle s'est appliquée contre la Suède dimanche.
Face à l'Espagne, finaliste du dernier Euro (2014) et médaillée de bronze des Jeux de Londres, il ne faudra pas "vendanger". Car tout risque de se jouer sur des détails, comme en décembre lors du Mondial danois, où les Bleues avaient battu la "Seleccion" d'un but en huitièmes de finale.
Depuis, les Ibères ont pris leur revanche en amical fin juillet (17-21). Si l'Espagne a alterné le bon et moins bon (3 victoires, 2 défaites), elle peut s'appuyer sur un collectif soudé et une colonie de joueuses connaissant bien le championnat français.
Parmi les meilleures individualités figurent la gardienne Darly Zoqbi (ex-Fleury) ou encore les arrières Alexandrina Cabral (ex-Fleury) et Marta Mangué (Brest).
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