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Jeux Olympiques - Handball - Réunion décisive pour un "collectif retrouvé" : les Bleues peuvent souffler

ParAFP

Publié 02/08/2021 à 08:52 GMT+2

TOKYO 2020 - Les Bleues, mal embarquées dans ce tournoi olympique, ont arraché leur qualification pour les quarts de finale après une victoire convaincante contre le Brésil lundi (29-22). "Au travers de leur performance, les filles ont certainement retrouvé de la sérénité et de l'ambition", veut croire Olivier Krumbholz, alors que le soulagement était de mise dans toutes les réactions françaises.

L'équipe de France féminine de handball aux JO de Tokyo

Crédit: Getty Images

Leur "collectif retrouvé" a permis aux Bleues d'arracher leur place en quart de finale du tournoi olympique de Tokyo lundi, au terme d'un match aux airs de huitième de finale contre le Brésil (29-22). "Pour certaines, c'est la dernière compétition avec l'équipe de France et on ne voulait pas finir comme ça, livre la capitaine Coralie Lassource. On voulait absolument avoir un meilleur résultat, se qualifier." "Je suis fatigué émotionnellement et ça fait du bien", souffle Béatrice Edwige, visage béat et buste courbé sur un poteau de zone mixte serpentant dans le Yoyogi Stadium.
Signe que les Bleues craignaient peut-être une malédiction japonaise, elles qui avaient quitté dès le premier tour les Mondiaux-2019 à Kumamoto. Soulagées, les vice-championnes olympique de Rio ont formé une ronde furieuse au buzzer et dansé plusieurs minutes à s'époumoner "on ne rentre pas à la maison" dans une explosion de joie. L'euphorie aussi de signer une prestation plus conforme à leurs standards de championnes du monde (2017) et d'Europe (2018) après trois matches pénibles face à l'Espagne (défaite 28-25), la Suède (28-28) et la Russie (revers 28-27).
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Les Bleues après leur victoire contre le Brésil à Tokyo

Crédit: Getty Images

Il y avait une dichotomie entre leur niveau et leur ambition
"Au travers de leur performance, les filles ont certainement retrouvé de la sérénité et de l'ambition", veut croire le sélectionneur Olivier Krumbholz. "Il y avait une dichotomie entre leur niveau et leur ambition, analyse-t-il. Et aujourd'hui, on a porté la réalisation beaucoup plus haut ce qui nous permet d'aborder plus sereinement le quart de finale." En quête à Tokyo de l'or olympique, le seul titre qui manque à leur palmarès, les Bleues risquent cependant d'hériter d'entrée mercredi dans le tableau final des grandissimes favorites, les Norvégiennes.
A moins que l'Espagne ne s'incline face à la Russie dans la journée, ce qui leur offrirait un adversaire plus abordable : certainement les Néerlandaises, sinon les Monténégrines qui s'affrontent dans l'autre groupe. En attendant, face à des Brésiliennes qui jouaient aussi leur survie dans la compétition, la bande d'Estelle Nze Minko s'est offert un deuxième succès, décisif pour la qualification, en gommant ses limites des derniers matches. Les tirs de loin leur faisaient défaut ? Lundi, elles ont arrosé, imitant la pluie s'abattant sur Tokyo. En un match, les Françaises ont marqué presque autant à neuf mètres que dans les quatre matches précédents (8 contre 9 jusque-là).

Réunion entre joueuses

Elles ont aussi retrouvé leurs gardiennes, point fort historique de cette équipe mais peu en réussite au Japon. Cléopâtre Darleux, entrée en deuxième période, a signé neuf arrêts (45%). "On retrouve ce collectif qu'on avait un peu perdu depuis le début de la compétition", savoure la gardienne, citant une réunion la veille entre joueuses. "On a mis à nu ce qui n'allait pas. Ça nous a fait le plus grand bien et fait qu'on s'est battu l'une pour l'autre sur le terrain", confie-t-elle.
Après avoir fait l'écart, les Françaises ont encaissé un 5-1 et vu les Brésiliennes revenir de 18-11 à 19-16. Cette fois sans conséquence, à la différence de leurs trous d'air face aux Suédoises (28-28), ou aux Russes (défaite 28-27) qui les avaient fait douter. Cette fois, face à une équipe de calibre inférieur, elles ont réagi et repris le large (22-16). "On s'est resserré, explique Océane Sercien-Ugolin. On a arrêté de penser qu'on ne pouvait pas le faire, on a cru en nous." Et la suite leur a donné raison.
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