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Detroit, le coup de jeune

Eurosport
ParEurosport

Publié 01/06/2009 à 09:00 GMT+2

Epuisés, et souvent dominés, Les Red Wings ont pu compter sur leurs jeunes pour battre Pittsburgh (3-1) dimanche soir. Detroit mène désormais la série finale 2-0 et se rapproche d'un 5e titre en 12 ans. Mais les Pens, qui ont manqué de réalisme et de réussite ce week-end, n'ont pas abdiqué.

COUPE STANLEY 2009
DETROIT-PITTSBURGH: 3-1 (0-1, 2-0, 1-0)
Detroit mène la série 2-0
30.05: Detroit-Pittsburgh: 3-1
31.05: Detroit-Pittsburgh: 3-1
02.06: Pittsburgh-Detroit
04.06: Pittsburgh-Detroit
06.06: Detroit-Pittsburgh*
09.06: Pittsburgh-Detroit*
12.06: Detroit-Pittsburgh*
Detroit est à mi-chemin d'un 12e titre. Le 5e en 12 ans. Les Red Wings ont à nouveau dominé Pittsburgh dimanche soir, exactement sur le même score que la veille (3-1). C'était la première fois depuis 1955 que deux matches de la finale de la Coupe Stanley se jouaient en 24 heures. Et ce afin de satisfaire les exigences du diffuseur, CBS, désireux de s'offrir deux prime-time ce week-end. Du côté de Detroit, ce scénario ne réjouissait pas grand monde. Les vieilles jambes des ailes rouges, disait-on, allaient être beaucoup plus pénalisées que les jeunes pousses de Pittsburgh par cet enchaînement de rencontres.
Mais Detroit a de la ressource. Paradoxalement, ce sont trois jeunes qui ont permis aux hommes de Mike Babcock de s'imposer dimanche soir. Jonathan Eriksson, Valtteri Filpula et Justin Abdelkader (son deuxième but en deux matches) ont été les trois buteurs des Wings. Les deux premiers ont 25 ans, le troisième 22. Detroit aussi a des jeunes. "Les gars sont épuisés, vraiment complètement épuisés. Mais c'est incroyable de voir ce que la volonté permet d'accomplir", a estimé Babcock. Les Wings étaient pourtant menés 1-0 à la fin du premier tiers, Evgueni Malkin (qui s'est aussi "distingué" par une mémorable bagarre avec Henrik Zetterberg) ayant ouvert le score après un peu moins de 17 minutes de jeu. Mais Pittsburgh n'a pas tenu la distance et en face, Chris Osgood (62 arrêts sur 64 en deux matches) s'est encore montré impérial. "C'est leur meilleur joueur", juge d'ailleurs Pascal Dupuis, l'attaquant des Penguins.
Crosby muselé
Comme l'an dernier, Detroit mène 2-0 face aux Pens. "Like last year, like last year (1)" ont chanté les fans de la Joe Louis Arena en fin de rencontre. Deux nuances, toutefois. D'abord, l'an dernier, Detroit avait remporté les deux premiers matches à Pittsburgh, et non à domicile. Cette fois, les deux prochaines rencontres auront lieu à Pittsburgh. Surtout, les Penguins sont beaucoup plus dans le ton. Il y a un an, comme des petits garçons, ils s'étaient laissés marcher dessus par la rutilante mécanique rouge du Michigan. Rien de tel ce week-end. Au contraire."Je pense que nous avons dominé ces deux premiers matches, alors que l'année dernière nous avions été surclassés", estime ainsi Hall Gill, le défenseur des Pens.
Si la nature des débats a changé, il n'en reste pas moins que le résultat est presque le même. Pittsburgh se retrouve encore dos au mur. "Ce n'est pas bon, c'est clair", admet Sidney Crosby, totalement muselé jusqu'ici. "Mais je reste optimiste. Nous jouons bien, nous arrivons à jouer notre jeu. Si nous continuons dans cette voie, ça va finir par passer", se convainc le capitaine pennsylvanien. Une chose est sûre, mardi soir, Pittsburgh jouera déjà à quitte ou double sur sa glace. Une troisième défaite et l'affaire serait quasiment pliée. L'histoire ne plaide déjà guère en faveur des Pens. Dans l'histoire de la Coupe Stanley, 32 équipes ont perdu les deux premiers matches de la série à l'extérieur. Une seule a remporté le titre, Montréal, en 1971.
(1) "Comme l'année dernière"
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