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"L'or et rien d'autre"

Eurosport
ParEurosport

Publié 28/02/2010 à 11:42 GMT+1

Joe Pavelski est monté en puissance dans ce tournoi olympique, jouant un rôle décisif dans le démantèlement de la Finlande en demi-finale. Pour le centre de San Jose, il est logique de retrouver les Etats-Unis en finale. Selon lui, les Américains n'ont jamais envisagé autre chose que le titre.

USA Pavelski

Crédit: Eurosport

Est-ce une surprise pour vous de retrouver les Etats-Unis en finale du tournoi olympique?
J.P. : Non, je ne crois pas que cela soit une surprise. Dès le début de la compétition, nous avions une grande confiance en nous. L'équipe est bien structurée et, dès le début, le titre a été un objectif. C'est ce que nous voulions. L'or et rien d'autre. Maintenant, nous y sommes, c'est une chance unique pour beaucoup d'entre nous. A nous de finir le travail.
Aviez-vous une mentalité d'outsider en arrivant à Vancouver?
J.P. : Pour nous, nous avions de très hautes ambitions et nous nous considérions comme des candidats au titre. Après, les gens nous annonçaient comme des outsiders. Ça n'a pas d'importance. Nous avons du talent, du leadership. Alors, outsider… D'une certaine manière, oui, parce que nous abordons chaque rencontre en repartant de zéro, sans croire que quelque chose est acquis. Mais pas outsider parce nous aurions moins de chances de gagner que d'autres.
Pour cela, il faut battre le Canada une deuxième fois sur sa glace. Mes urez-vous à quel point cette tâche est compliquée?
J.P. : C'est compliqué de battre n'importe quelle équipe deux fois de suite. Mai je ne vois pas les choses comme ça, en regardant ce qui s'est passé avant. C'est un match qui est devant nous et nous devons l'aborder comme tout autre match. Le match dont vous parlez s'est passé il y a une semaine. Le Canada a changé depuis, leur jeu a évolué, le notre aussi. Mais ça va encore être une belle bataille.
En quoi votre équipe a changé depuis une semaine?
J.P. : Nous sommes plus attentifs à certains détails du jeu. Lors des premiers matches, nous tombions par moments dans la facilité. Ce n'est plus le cas. Le groupe est encore plus concerné, plus concentré.
Aviez-vous regardé la finale de 2002.
J.P. : A Salt Lake City? Je ne me souviens plus. Je devais avoir 15 ans à l'époque. Je me souviens avoir vu des bouts du match, ou des extraits. Je sais surtout que ça ne s'est pas bien terminé pour les Américains…
Vous avez joué pour Ron Wilson à San Jose. Quel impact a-t-il dans la réussite de l'équipe américaine aujourd'hui?
J.P. : Il a été très intelligent. Quand vous dirigez une sélection comme ça avec si peu de temps pour vous préparer, il faut faire des choses simples. On ne nous a pas bombardé d schémas tactiques qu'il aurait fallu six mois pour mettre en place. Il nous laisse nous exprimer tout en définissant le rôle de chacun. Il nous dirige parfaitement. Il a su nous donner la structure nécessaire pour que l'équipe puisse fonctionner et que chacun puisse y trouver sa place. Le staff a vraiment fait un travail remarquable.
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