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IndyCar : Fernando Alonso, retour difficile à Indianapolis

ParAFP

Mis à jour 25/04/2019 à 09:06 GMT+2

INDYCAR - L'Espagnol Fernando Alonso n'a pas été gâté mercredi, entre la pluie et des problèmes électriques, pour son retour sur le circuit ovale d'Indianapolis où il espère remporter le mois prochain les prestigieux 500 miles d'Indianapolis.

Fernando Alonso of Spain and Toyota Gazoo Racing on March 13, 2019 in Sebring, Florida

Crédit: Getty Images

Fernando Alonso n'a pu boucler que 29 tours lors de la première séance d'essais libres en vue de la 103e édition des 500 miles d'Indianapolis qui aura lieu le 26 mai. Il a été crédité d'un chrono de 41 sec 1542/10.000e pour son tour le plus rapide du circuit de quatre kilomètres, soit le 9e et dernier chrono de la session réservée aux "rookies" et pilotes faisant leur retour à Indianapolis.
A titre de comparaison, le meilleur chrono de cette session a été réalisé par le prodige américain Colton Herta (Harding) en 39 sec 8040/10.000e. Le Japonais Takuma Sato (Rahal Letterman Lanigan), vainqueur de l'épreuve en 2017, a bouclé le tour le plus rapide de la journée en 39 sec 6488/10.000e, lors de la session réservée aux pilotes qui évoluent dans le Championnat IndyCar 2019.
Même s'il a peu roulé et n'a pas concurrencé les meilleurs, Alonso a tiré un bilan positif de son retour à "Indy", deux ans après sa participation à l'édition 2017. "Cela fait du bien d'être de retour et de sentir à nouveau la magie de ces lieux", a-t-il expliqué à l'issue d'une session écourtée après une interruption de quatre heures à cause de la pluie.

"Un défi encore plus grand"

"La météo ne nous a pas aidé, c'est clair, je n'ai pas vraiment fait assez de tours ou passé assez de temps dans la voiture pour avoir un réel ressenti", a-t-il poursuivi. Contrairement à 2017 où il avait intégré le temps des essais et de la course l'écurie Andretti, une des références de l'IndyCar, Alonso défiera le mythe Indianapolis au volant d'une monoplace développée spécialement pour l'occasion par le constructeur britannique McLaren. "C'est un défi encore plus grand, on fait tout nous-mêmes", a-t-il constaté.
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Fernando Alonso

Crédit: Getty Images

L'assemblage de sa monoplace, à la livrée orange, s'est terminée il y a tout juste une semaine en Angleterre et elle a notamment rencontré des problèmes électriques une fois en piste. "On a perdu un peu de temps, mais on s'y était plus ou moins préparé, le châssis est nouveau, la voiture est nouvelle. On s'attendait à ce qu'on avance doucement, étape après étape et c'est ce qu'il s'est passé", a-t-il ajouté.
Pour Alonso, qui espère devenir le deuxième pilote de l'histoire, après le Britannique Graham Hill, à remporter la Triple Couronne du sport automobile après ses succès dans le Grand Prix de Monaco en F1 et dans les 24 Heures du Mans, les choses sérieuses débuteront mi-mai avec les essais libres, puis les qualifications les 18 et 19 mai. Pour sa première participation en 2017 et ses débuts au volant d'une Formule Indy, il avait été contraint à l'abandon sur casse moteur à 21 tours de l'arrivée, non sans avoir passé 27 tours en tête de la course.
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