Jeux Olympiques 2024 : Fournier interpelle Blanquer pour "un accès plus important au sport" pour les jeunes

ParAFP

Mis à jour 16/08/2021 à 19:19 GMT+2

JEUX OLYMPIQUES 2024 - Dans une tribune publiée ce lundi dans le HuffPost, Evan Fournier a interpellé Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Education nationale et des Sports, qui avait lié la réussite des sports collectifs de salle aux JO 2020 à "l'importance" du système scolaire. Le vice-champion olympique souhaite lui le réformer en profondeur avant les Jeux Olympiques de Paris 2024.

Evan Fournier face à la Slovénie

Crédit: Getty Images

"Je suis prêt, monsieur le ministre, à vous accueillir à New York durant la saison pour poursuivre cet échange". Dans une tribune publiée ce lundi dans le HuffPost et destinée à Jean-Michel Blanquer, Evan Fournier, le nouveau joueur des Knicks devenu vice-champion olympique début août à Tokyo avec les Bleus, a plaidé pour "un accès plus important" des jeunes "à la culture et au sport" en vue des JO 2024, qui se disputeront à Paris.
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Pour le joueur de 28 ans, "la place du sport à l'école (était) dérisoire", pointant l'impact "minime" du ministère de l'Éducation nationale sur les performances des sports collectifs. L'arrière des New York Knicks a réagi aux propos de Jean-Michel Blanquer, qui a lié la réussite des sports collectifs de salle aux JO 2020 (cinq médailles dont trois en or) à "l'importance" du système scolaire "pour l'ensemble de la population mais aussi pour l'élite du sport", le 9 août sur Europe 1. La prise de parole du ministre avait suscité les sarcasmes de plusieurs sportifs français, comme Vincent Poirier ou Vincent Gérard.
Ce ne sont pas les deux minuscules heures d'EPS par semaine de mon emploi du temps de collégien qui m'ont insufflé l'envie de jouer au basket
Fils de professeur d'EPS, Evan Fournier suggère de profiter des JO 2024 pour "réformer le système français". "À l'image de nombre de nos voisins, pourquoi ne pas offrir aux jeunes de réelles plages horaires dédiées au sport dans leur emploi du temps ?" Joueur de NBA depuis 9 ans, le meilleur scoreur de l'épopée des Bleus au Japon propose de s'inspirer du système scolaire américain, qui "permet à de jeunes sportifs ambitieux de poursuivre leurs études, avec l'octroi de bourses dans les plus prestigieuses universités du pays".
Au contraire, les sports collectifs en France sont pratiqués à l'école "par simple commodité", selon lui. Un gymnase "permet surtout de combler le manque de budget alloué au sport, et propose, par défaut, certaines activités aux élèves", a-t-il ajouté. L'arrière de 28 ans dénonce aussi "une inégalité dans l'accès au sport entre les établissements disposant de moyens, et ceux se trouvant dans des situations plus compliquées". "Ce ne sont pas les deux minuscules heures d'EPS par semaine de mon emploi du temps de collégien qui m'ont insufflé l'envie de jouer au basket", a-t-il conclu.
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