Natation eau libre : le double vice-champion en eau libre Marc-Antoine Olivier blanchi par le TAS après trois "no show"

Double vice-champion du monde sur le 5 et 10km en eau libre des Mondiaux de Doha ces derniers jours, le Français Marc-Antoine Olivier a confirmé ce mercredi avoir été blanchi par le Tribunal arbitral du sport d'une potentielle suspension. Olivier ne s'était pas présenté à trois reprises à un contrôle antidopage, mais sur une période supérieure à 12 mois a retenu le TAS.

Le nageur français Marc-Antoine Olivier après l'épreuve du 10km en eau libre des Mondiaux de natation 2024 de Doha, le 4 février 2024

Crédit: Getty Images

Le nageur d'eau libre français Marc-Antoine Olivier, qui était sous la menace d'une suspension pour trois manquements à ses obligations de localisation, s'est dit "libéré" mercredi après avoir été blanchi en première instance par la Chambre anti-dopage du Tribunal arbitral du sport.
La Fédération internationale (World Aquatics) ou l'Agence mondiale anti-dopage (AMA) peuvent toutefois encore faire appel de la décision auprès du TAS.
"Avec ce que j'ai vécu, je suis complètement libéré. Ca a été une très longue procédure", a déclaré Olivier, qui vient de décrocher deux médailles d'argent aux Mondiaux de natation de Doha, sur le 10 km et le 5 km en eau libre, ainsi que sa qualification pour les JO de Paris dans six mois.

Le critère du temps décisif pour éviter la sanction

Après une audience qui s'est tenue la semaine passée, "le TAS a décidé qu'aucune violation des règles antidopage relatives aux manquements aux obligations en matière de localisation n'avait été commise, dans la mesure où les manquements invoqués par World Aquatics ne se sont pas produits au cours d'une période de 12 mois", a expliqué l'avocat du nageur, Me Olivier Ducrey, dans un communiqué. "Le TAS a conclu à l'absence de violation des règles et a rejeté les accusations."
Sollicitée par l'AFP, l'instance a précisé que Marc-Antoine Olivier n'avait "pas commis trois no shows dans le délai d'une année", et que "l'élément temporel" avait été "important" dans la décision rendue.
Marc-Antoine Olivier, médaillé de bronze aux JO de Rio en 2016, avait fait le déplacement au Qatar sans avoir la certitude de pouvoir prendre part à la compétition. Il n'a appris qu'il pouvait concourir qu'à son arrivée à Doha le 2 février, soit 48 heures avant le départ du 10 km. Il risquait jusqu'à deux ans de suspension.
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