Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

JEUX OLYMPIQUES 2022 – PROGRAMME, FINALES, FRANÇAIS EN LICE : TOUT CE QU'IL FAUT SAVOIR SUR LA JOURNÉE DE DIMANCHE

Vincent Roussel

Mis à jour 06/02/2022 à 07:27 GMT+1

JO PEKIN 2022 - Perrine Laffont conservera-t-elle son titre olympique en ski de bosses ? La Française, deuxième des qualifications, sera en finale à compter de 12h30. Quelques heures plus tôt, les as de la vitesse s'affrontent sur une descente que le vent pourrait bien rendre très aléatoire. Finales, Français en lice, chiffre du jour, voici tout ce qu'il faut savoir sur la journée de dimanche.

Perrine Laffont à l'entraînement aux Jeux Olympiques de Pékin

Crédit: Getty Images

Le Grand rendez-vous : Clarey peut-il créér la surprise en descente ?

Qui pourra succéder au Norvégien Aksel Lund Svindal, médaillé d’or en descente à Pyeongchang il y a quatre ans ? A priori, le contingent tricolore, emmené par Johan Clarey, aura du mal à débloquer le compteur français de médailles à Pékin, face à une concurrence redoutable, ce dimanche, à 7h. Il y a, déjà, le leader du classement de la discipline, le Norvégien Aleksander Aamodt Kilde, trois victoires à son actif cette saison, et qui a pu confirmer qu’il était dans une bonne forme, en réalisant le meilleur temps du deuxième entraînement vendredi (1’43’’72).
Son poursuivant au classement de la spécialité, le Suisse Beat Feuz, apparaît comme l'un des autres favoris de l’épreuve, avec l'Italien Dominik Paris et l'Autrichien Matthias Mayer. Et il ne faudra pas enterrer trop vite le leader du classement général de la Coupe du monde, le prodige suisse de 24 ans Marco Odermatt. Mais les conditions climatiques très complexes sur le domaine skiable de Yanqing pourraient rebattre les cartes. Les skieurs partent cette fois presque dans l’inconnu, sur la piste "The Rock", d’autant plus que la troisième session d’entraînement a dû être annulée, samedi, en raison de bourrasques trop puissantes, qui pourraient faire vaciller les certitudes et les favoris.
De quoi donner de l’espoir aux coureurs français ? "Le vent, c'est vraiment le gros point noir. Il faudra faire une belle course et prier", a ainsi raconté Clarey, la plus grande chance de médaille tricolore (flashé à 1'45''07 lors du deuxième entraînement), qui avait fini à la 18e place en Corée du Sud. Tandis que ses compatriotes Matthieu Bailet, Blaise Giezendanner et Maxence Muzaton tenteront de tirer leur épingle du jeu, celui qui dispute, à 41 ans, sa 4e olympiade, et rêve de décrocher sa première médaille, reste humble : "Moi, je suis plutôt un outsider. Mais je vais essayer de m'amuser, de prendre du plaisir". Et pourquoi pas, au bout, de faire un exploit.

On a aussi hâte de voir

Perrine Laffont réaliser un doublé doré. Il y a quatre ans, elle avait garni un palmarès déjà bien étoffé, d’une superbe médaille d’or. A seulement 23 ans, elle a l’occasion, ce dimanche, de s’offrir un deuxième titre olympique, et de rester, plus que jamais, la boss des bosses.
Après son titre de championne du monde glané l’an passé dans la discipline, la Tricolore a réussi sa première sortie officielle à Pékin, avant la finale, prévue à 12h30. Lors de la première manche de qualification, jeudi (une seconde manche, avec la Française Camille Cabrol, aura lieu à 11h ce dimanche), Laffont s’en est bien sortie, obtenant la deuxième meilleure note (81.11), juste derrière l’Australienne Jakara Anthony, qui s’est vue créditer d’un 83.75 par les juges.
picture

Laffont lance parfaitement ses JO : son run de qualification en vidéo

"C'est une belle entrée en matière. Ça permet de poser les bases et de faire évoluer petit à petit le run", s’est-elle satisfaite jeudi, assurant que, avec l’expérience, elle avait appris à gérer la pression d’un tel évènement. Ses rivales, Anthony, donc, ou encore la Russe Anastasiia Smirnova, sont prévenues : celle qui s’est classée 14e lors de sa première olympiade, en 2014 à Sotchi, à 15 ans, va tenter de confirmer que, sur les bosses, elle est bien au sommet.
Manificat, médaillé... tout seul ? Maurice Manificat possède une belle collection de médailles de bronze. Trois, glanées par équipes. Dimanche, à l'occasion du skiathlon, qu'il qualifie de "course la plus importante des Jeux", le fondeur tentera de réussira un gros coup à Pékin, même s'il part quelque peu dans l'inconnu en raison de ses blessures. A 35 ans, le Français a envie d'y croire. "Ce sont les JO, tous les quatre ans seulement: je ne suis pas là pour faire du tourisme mais aller chercher une médaille en donnant le meilleur."

On se demande aussi...

Si Johannes Klaebo va entamer sa moisson ? Monstre du ski de fond, Johannes Klaebo n'a remporté "qu'une" médaille d'or olympique individuelle (plus deux en relais) dans son immense carrière. Battu par Alexander Bolshunov ces deux dernières saisons en Coupe du monde, le Norgévien domine la 2021-2022 avec six succès. Son dernier Tour de Ski a confirmé sa supériorité sur les autres, il a une première occasion de décrocher l'or à Pékin ce dimanche sur le Skiathlon.
Si Sven Kramer peut enchaîner un 4e titre olympique ? A vrai dire, ce serait un monumental exploit et surtout une énorme surprise. Sur le 5 000m, Sven Kramer n'a plus été battu depuis Turin 2006 (argent). Il a triomphé à Vancouver, Sotchi puis Pyeongchang mais à 35 ans, il semble en retrait cette saison. Seulement 41e de la Coupe du monde, il voit le Suédois Nils Van der Poel dominer sa discipline.
Si les Etats-Unis font faire "mieux" que le Canada face à la Suisse ? Jeudi, la Suisse connaissait un sacré baptême du feu face au Canada dans le tournoi féminin de hockey. Les Canadiennes s'étaient imposées sur le score incroyable de 12-1. Ce dimanche, c'est à l'autre favori de ce groupe A, les Etats-Unis, de défier l'équipe suisse. Après deux succès sur la Finlande et (5-2) et la Russie (5-0), l'équipe américaine semble encore plus solide que son homologue canadienne. Un mauvais signe et un cauchemar assuré pour la Suisse ?
picture

70 tirs encaissés pour un 12-1 historique : La Suisse a sombré face au Canada

La stat à avoir en tête : 109,16 km/h

Personne n'enlèvera jamais à Antoine Dénériaz son titre olympique de 2006 à Turin. En revanche, il pourrait perdre dimanche un record anecdotique : celui de la descente la plus rapide (en vitesse moyenne) de l'histoire des Jeux Olympiques. Il y a seize ans, le Haut-Savoyard avait bouclé sa descente en or à une moyenne de 109,16 km/h. Pour la petite histoire, le deuxième de la liste est un autre Français, Jean-Luc Crétier, et ses 107,53 km/h à Nagano en 1998.
Au vu des vitesses atteintes lors des entraînements de la descente, ce record d'Antoine Dénériaz est en "danger". Aleksander Aamodt Kilde, l'un des trois seuls skieurs à avoir pris le départ de l'ultime entraînement , a en effet avalé la piste à une vitesse moyenne de 111 km/h. Avec le vent annoncé ce dimanche, Kilde et les autres pourraient bien affoler les compteurs.
picture

"The Rock" comme si vous y étiez : Découvrez la descente de Pékin en caméra embarquée

Les Français en lice dimanche

Ski Alpin
Descente hommes : Johan Clarey, Matthieu Bailet, Blaise Giezendanner, Maxence Muzaton
Ski Acrobatique
Bosses femmes : Perrine Laffont
Ski de fond
Skiathlon hommes : Maurice Manificat, Jules Lapierre, Clément Parisse, Hugo Lapalus

Les finales de dimanche

Ski Alpin
7h : Descente hommes (épreuve reportée)
Ski de fond
8h : 15 km hommes + 15 km Skiathlon
Patinage de vitesse
9h30 : 5 000m hommes
Ski Acrobatique
12h30 : Bosses femmes
Saut à ski
13h : Tremplin normal individuel hommes
Luge
14h15 : Simples hommes
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité