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JO Pékin 2022 - La France peut faire mieux qu'à Pyeongchang et dépasser son objectif de quinze médailles

Julien Pereira

Mis à jour 14/02/2022 à 17:19 GMT+1

JEUX OLYMPIQUES D'HIVER - Trois médailles d'or, six en argent, deux en bronze. A six jours de la fin de ces Jeux de Pékin, la délégation tricolore doit encore décrocher quatre breloques pour atteindre son objectif et égaler le record établi à Sotchi et Pyeongchang. Mais avec le biathlon, le ski alpin, le ski acrobatique ou même le ski de fond, la France peut viser plus haut.

Un couple en or : le programme libre qui a sacré Papadakis et Cizeron

Et une de plus, qui fait onze. L'or décroché par Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron, ce lundi lors de l'épreuve de danse sur glace à Pékin, permet à la délégation tricolore de totaliser onze médailles. Soit quatre de moins que l'objectif fixé à quinze, qui correspond aussi au record établi par les Bleus à Sotchi puis à Pyeongchang (5 en or, 4 en argent, 6 en bronze). Pour les Bleus, égaler ou dépasser le nombre de médailles d'or obtenues en Corée paraît difficile mais obtenir plus de médailles qu'en 2018 n'est, en revanche, absolument pas utopique. La preuve avec le détail des quatre disciplines où la France dispose encore de sérieux prétendants.

Biathlon

Quatre épreuves, quatre chances de médailles. L'équipe de France de biathlon peut encore faire beaucoup mieux qu'à Pyeongchang, où elle avait engrangé cinq breloques dans le sillage de Martin Fourcade (3 médailles d'or).
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20/20 au tir, une frayeur et une arrivée triomphale : la poursuite magistrale de Fillon Maillet

A Pékin, Quentin Fillon Maillet a endossé le costume de héros, avec quatre médailles dont deux en or, et n'a peut-être pas terminé sa moisson. Il sera évidemment l'un des favoris sur la mass start et le guide des Bleus sur le relais. Même si Emilien Jacquelin, Fabien Claude et Simon Desthieux devront trouver de meilleures sensations. Le quatuor s'était classé deuxième sur les épreuves de Coupe du monde d'Östersund et Hochfilzen.
Les Bleues, elles, ont figuré sur le podium à chacun des quatre relais disputés cette saison, et en ont même remporté deux à Östersund et Ruhpolding. Sur la mass start, Anaïs Bescond, Anaïs Chevalier-Bouchet, Justine Braisaz-Bouchet et Julia Simon ont toutes une carte à jouer.
Nombre de médailles envisageables : 4
Les finales restantes :

Ski Alpin

En ski alpin, les Bleus ont un peu moins de certitudes. Après l'argent de Johan Clarey sur la descente et le bronze de Mathieu Faivre en géant, Clément Noël est la troisième grande chance de médaille tricolore. Le Vosgien est l'un des meilleurs slalomeurs du monde, même s'il a traversé quelques semaines difficiles depuis sa victoire à Val d'Isère en décembre dernier. Alexis Pinturault a également signé un podium cet hiver dans la discipline.
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"C'est un homme de grand rendez-vous" : Faivre décroche le bronze sur le géant

Sauf divine surprise, le podium est difficilement envisageable pour les épreuves de descente et du combiné chez les femmes. Reste le Team Event, en fin de semaine. Sur le papier, l'équipe de France fait partie des favorites mais il faudra d'abord en savoir plus sur les états de forme, physique et émotionnel, de certains leaders. A commencer par Alexis Pinturault et Tessa Worley.
Nombre de médailles envisageables : 2
Les finales restantes :

Ski acrobatique

Elle va avoir droit à sa revanche. Battue par Eileen Gu en finale du Big Air, Tess Ledeux a obtenu son ticket pour la finale de slopestyle, lundi. Championne du monde de la discipline en 2017, la Française de 20 ans devra tout de même rehausser son niveau pour battre la Chinoise née en Californie, qui lui a d'ailleurs succédé au palmarès, après avoir joué avec le feu lors des qualifications. Antoine Adelisse, qui tentera lui aussi de se qualifier pour la finale du slopestyle ce mardi, a lui aussi le talent pour viser très haut.
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Un run propre pour gagner en confiance : Ledeux a serré le jeu lors de sa 2e manche

Le skicross pourrait également rapporter quelques breloques. Huit ans après le triplé des hommes à Sotchi, Terence Tchiknavorian et Bastien Midol sont eux aussi des vrais candidats au podium. En dix épreuves disputées dans le cadre de la Coupe du monde cette saison, les deux skieurs tricolores sont montés sur la boîte à sept reprises à eux deux (4 fois pour Tchiknavorian, 3 pour Midol). Ils occupent d'ailleurs les deux premières places du classement général de la spécialité.
Chez les dames, Marielle Berger Sabbatel et Alizée Baron ont elles aussi de belles références cette saison même si la Suédoise Sandra Näslund et la Suisse Fanny Smith semblent au-dessus du lot.
Nombre de médailles envisageables : 4
Les finales restantes :

Ski de fond

Encore une carte à jouer. Après avoir décroché une très belle médaille de bronze sur le relais, les fondeurs bleus postulent pour un nouveau podium sur le sprint classique par équipes. Déçus sur l'épreuve individuelle, les indissociables Richard Jouve et Lucas Chanavat peuvent permettre à l'équipe de France de ski de fond de faire au moins aussi bien qu'à Pyeongchang, où les hommes avaient conquis le bronze sur les deux courses collectives.
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"Il sort le grand jeu au grand moment" : Manificat a emmené les Bleus vers le bronze

Nombre de médailles envisageable : 1
Les finales restantes :
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