Karaté - JO Paris 2024 : La Fédé de karaté, Maracineanu et des parlementaires mettent un coup de pression à Estanguet
ParArthur Merle
Mis à jour 13/08/2021 à 19:29 GMT+2
JO PARIS 2024 – Alors que le CIO a pris la décision de supprimer l'épreuve de karaté des Jeux de Paris, qui se tiendront dans trois ans, la Fédération française fait pression, notamment depuis la médaille d'or obtenue par Steven Da Costa à Tokyo. Vendredi, Francis Didier, président de la FFK, y est allé de sa lettre ouverte à Tony Estanguet, président du comité d'organisation des prochains JO.
Le combat de la Fédération française de karaté continue. Alors que Steven Da Costa a décroché à Tokyo le premier titre olympique de l'histoire chez les -67kg, l'épreuve sera supprimée des Jeux Olympiques de Paris 2024, comme décidé par le CIO. Ce qui n'est évidemment ni du goût de l'intéressé, qui a fait part de son amertume sur notre site, ni de sa Fédération.
Vendredi, c'est par le biais d'une lettre ouverte que Francis Didier, le président de cette dernière, a fait entendre sa voix. Une lettre adressée à Tony Estanguet, président du comité d'organisation des prochains JO. "A Tokyo, pour sa première apparition au programme des Jeux Olympiques, le karaté a montré son plus beau visage. A Paris, il n’en n’aura pas le droit, et ce malgré tout ce qu’il peut offrir", peut-on lire pour commencer.
Le karaté a "prouvé" qu'il avait sa place aux JO
L'un des arguments régulièrement avancé pour justifier l'absence du karaté dans trois ans concerne la nécessité d'accrocher la jeunesse avec des sports "spectaculaires". Un argument difficilement recevable pour les passionnés de la discipline. "Le karaté est jeune et populaire. Tandis que dans le monde, des millions d’enfants pratiquent le karaté, en France où 57% des licenciés ont moins de 18 ans, 250 000 pratiquants se regroupent dans 5000 clubs".
"Le karaté est beau et spectaculaire, poursuit Francis Didier. Les combats mêlent l’esthétisme à l’engagement, les kata et l’intensité à la technique (…) Les dernières semaines nous ont prouvé, s’il le fallait, que le karaté avait toute sa place dans la grande famille olympique".
Le karaté a le soutien de Maracineanu et de 114 parlementaires
Mercredi, la ministre déléguée chargée des Sports, Roxana Maracineanu, déclarait que "l’intégration du karaté serait un beau trait d’union entre Tokyo 2021 et Paris 2024" dans un entretien accordé au Parisien.
La FFK attend pareille réflexion de la part du comité d'organisation. "Nous vous demandons, M. Estanguet, de réviser votre jugement et de reconsidérer le sort du karaté pour les Jeux Olympiques 2024, comme ce fut le cas en 2000 pour le canoë-kayak, vous permettant ainsi de devenir champion olympique".
Ce coup de pression va au-delà de la Fédération, puisque 114 parlementaires ont écrit à Tony Estanguet, vendredi 13 août, pour que le karaté soit au programme, ce vendredi. Les voix se multiplient, et la pression augmente.
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