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MOTOGP - Marquez (Honda) décroche la pole, Zarco (Yamaha) 3e, Dovizioso (Ducati) 11e

Julien Pereira

Mis à jour 21/10/2017 à 09:13 GMT+2

GRAND PRIX D'AUSTRALIE - Marc Marquez (Honda HRC) a fait la bonne opération en décrochant la pole position, ce samedi, sur le circuit de Phillip Island, alors que son rival pour le titre Andrea Dovizioso (Ducati Team) n'a pu faire mieux que le onzième temps. Johann Zarco (Yamaha Tech3) s'est installé en première ligne.

Marc Marquez (Honda HRC) sur le circuit de Phillip Island au Grand Prix d'Australie 2017

Crédit: Getty Images

Marc Marquez (Honda HRC) a réussi un bon coup de maître. Et infligé un gros coup de massue. Débordant de panache, le champion du monde en titre a décroché la pole position du Grand Prix d'Australie sur le circuit si spécial de Phillip Island. Mieux, son principal rival pour le sacre, Andrea Dovizioso (Ducati Team) a été repoussé loin, très loin, puisque l'Italien, incapable de combler les difficultés de la GP17, n'a pu faire mieux que le onzième rang. Johann Zarco (Yamaha Tech3), lui, s'est brillamment installé en première ligne, derrière Maverick Viñales (Yamaha Factory).
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Zarco et Viñales ont tout tenté, mais Marquez était trop fort

Avec le vent australien, il y a comme une odeur de soufre et de K-O qui rôde au-dessus de la baie de Western Port. Du souffre, d'abord, parce Marquez a encore démultiplié les travers pour enlever la 44e position de pointe de sa carrière en catégorie reine, et ainsi maintenir un ratio mêlant pole positions et grands prix disputés à hauteur des 50%. A couper le souffle. Dans un style qui a rappelé de bons souvenirs aux fans de Casey Stoner, le surdoué de Cervera a encore écrasé la concurrence grâce à un tour bouclé en 1'28"386, repoussant ainsi Viñales à 333 millièmes et Zarco à 358.
Avant cela, lors de son premier passage, le Catalan avait déjà planté la première banderille, sans réellement se soucier d'Andrea Iannone (Suzuki Team) et Jack Miller (Honda Marc VDS), bien accrochés à sa roue arrière et finalement installés en deuxième ligne. Mais qu'importe : il se savait imbattable dans des conditions optimales -il a décroché toutes les pole australiennes depuis 2014- et les opportunistes étaient autant de pilotes à intercaler entre Dovizioso, son dauphin pour onze petits points au championnat, et lui-même. Mais Marquez n'avait finalement pas besoin de ce stratagème. "Dovi", en grande difficulté sur ce tracé -comme tous les autres pilotes du constructeur italien relégués au-delà du quinzième rang (!)- a cravaché pour sauver une inquiétante onzième position, à 1"110 de la référence. Plus que du soufre ou du K.O, il y a un véritable parfum de break à Phillip Island.
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