Agostini, Roberts, Spencer, Rossi, Marquez... : ces débutants surdoués qui peuvent inspirer Zarco

Coup d'essai, coup de maître : sur sa Norton, le Britannique est le premier pilote vainqueur de sa première course, le prestigieux Tourist Trophy à l'île de Man, en ouverture du Mondial.

Fin de saison : vice-champion du monde, un point derrière Umberto Masetti. Ensuite : 4 fois champion (1951, 1953, 1954, 1955).

Pas facile pour le jeune Italien de se faire une place dans une équipe MV Agusta où le grand Mike Hailwood règne en maître depuis trois ans et autant de titres. Et sur les sept premiers Grands Prix de la saisons… Lors de sa première apparition, au Nürburgring, il assure le doublé et bute un moment sur le Britannique. La 9e tentative, à Imatra, en Finlande, sera la bonne.

Fin de saison : vice-champion du monde. Ensuite : 8 fois champion du monde (1966-1972, 1975).

Champion du monde 250cc en titre, le Finlandais monte en 500cc, investi d'une mission redoutable : battre la référence MV Augusta et spécialement l'immense Giacomo Agostini pour le compte de l'usine Yamaha. Et défendre en même temps son titre en 250cc... Au Grand Prix de France au Castellet, il mène un train d'enfer au guidon de la toute nouvelle 500cc japonaise devant l'Italien, qui finit par chuter. Et gagne, en sus de son succès en 250cc sur le circuit varois.

Fin de saison : 7e du Mondial (2 victoires). Ensuite : 2 victoires avant son accident mortel dans le 1er tour du GP des Nations, à Monza.

Sa carrière marquant le pas aux Etats-Unis, il est désigné par Yamaha pour devenir le premier champion du monde américain. Il ne connait pas les circuits du Mondial mais ça ne l'empêche pas de s'imposer à l'occasion de son entrée en compétition, au Grand Prix d'Autriche, sur le Salzburgring.

Fin de saison : Champion du monde avec 4 victoires (9 GP courus sur les 11). Ensuite : champion du monde 1979 et 1980.

Le monde de la moto comprend qu'un extraterrestre - il sera surnommé E.T. - vient de débarquer en le voyant monter sur le podium de sa première course, en Argentine. La première victoire sera pour la 7e épreuve, en Belgique, dans le décor de Spa. Le premier record aussi : à 20 ans et 196 jours, il est le plus jeune vainqueur en 500cc.

Fin de saison : 3e du Mondial (2 victoires). Ensuite : champion du monde en 1983 (le plus jeune à 21 ans et 258 jours) et en 1985.

L'entrée la plus fracassante en élite à égalité avec Geoff Duke et Jarno Saarinen. A Suzuka, le Romain arrive avec sa Yamaha officielle et la confiance de quatre titres en 250cc. Et s'impose après une pole position. A part le premier tour, il a mené toute l'épreuve et signé meilleur tour.

Fin de saison : vice-champion du monde 1998. Ensuite : jamais champion.

Titré en 125cc et en 250cc, l'Italien de l'usine Honda se fait remarquer au Grand Prix d'Afrique du Sud, à Welkom, avec un 5e temps en qualification et un meilleur tour en course. Il chute mais ce n'est que partie remise. Lors de la 9e manche, à Donington, la machine est lancée. Et c'est la première victoire d'une longue série.

Fin de saison : 2e du Mondial (2 victoires). Ensuite : 7 titres (2001-2005, 2008, 2009)

L'Espagnol remplace Casey Stoner au HRC et s'il finit juste derrière Jorge Lorenzo et Valentino Rossi (Yamaha Factory) au Qatar, il se met à l'aise en haut des podiums dès sa deuxième course.

Fin de saison : champion du monde (6 victoires). Ensuite : 2 titres (2014, 2016)

-Barry Sheene, 2e dès son premier GP en 1974 à Charade, et champion du monde en 1976 et 1977
-Jorge Lorenzo, vainqueur de sa 3e course en 2008 et champion du monde 2010, 2012 et 2015