MOTOGP - Mir à un pas de Suzuki, l'avenir de Jorge Lorenzo (Ducati) s'est encore assombri
Mis à jour 25/05/2018 à 13:23 GMT+2
SAISON 2019 - Suzuki est tout proche de boucler l'arrivée de Joan Mir pour les deux prochaines saisons. Jorge Lorenzo, lui, est en plein doute. La porte de sortie qui lui semblait promise s'est refermée. Et Ducati pourrait le remplacer par Jack Miller ou Danilo Petrucci.
C'est l'histoire d'un jeune prodige, 20 ans et 42 petits grands prix Moto2 et Moto3 au compteur, en passe d'envoyer, bien malgré lui, un triple champion du monde MotoGP dans son pire cauchemar. Un temps annoncé chez Honda pour y succéder à Dani Pedrosa, Joan Mir a finalement choisi de rejoindre Suzuki, pour 2019 et 2020, comme l'ont révélé nos confrères de AS ce vendredi matin.
Les négociations se sont intensifiées ces derniers jours, la firme japonaise ayant choisi de rester fidèle à sa politique de promotion de jeunes pilotes, même si elle ne lui a plus permis d'empocher le moindre succès depuis la victoire de Maverick Viñales au Grand Prix de Grande-Bretagne 2016. Comme lui, Mir a décroché un titre en Moto3. Et il a réussi une adaptation express à la catégorie intermédiaire, s'offrant un premier podium au Mans, après avoir engrangé les points lors des quatre premiers grands prix.
Lorenzo n'aura pas beaucoup de choix
Le constructeur d'Hamamatsu a donc préféré ignorer Jorge Lorenzo, dont la collaboration avec Ducati pourrait prendre fin au terme de la saison en cours. Son coéquipier Andrea Dovizioso, confirmé par Borgo Panigale en marge du Grand Prix de France, a donné de l'épaisseur à cette tendance lorsqu'il a été interrogé sur l'identité de son futur voisin de box : "Je ne suis pas un pilote qui se mêle des affaires des autres, a-t-il confié. Mais il est logique que je dise ce que je pense à Ducati. Et à l'heure actuelle, il semblerait que les options les plus probables soient Miller et Petrucci".
L'Italien a vraisemblablement bénéficié d'une importante revalorisation financière, justifiée et en phase avec son nouveau statut. Cet accord ayant considérablement rehaussé la masse salariale du constructeur de Bologne, Ducati ne proposera donc, au mieux, qu'un contrat court et un salaire minimaliste à Lorenzo. Et puisque Suzuki n'a pas reçu le signe qu'elle attendait du Majorquin, la firme n'a pas eu à entamer de négociations périlleuses avec lui.
Il y a un an et demi, "Por Fuera" avait choisi de rejoindre le constructeur italien pour tout y gagner. Il n'a pas encore tout perdu. Mais il n'en a jamais été aussi proche. Surtout après les déclarations de Claudio Domenicali, directeur général de la marque, en marge d'un événement organisé à Bologne : "Le coéquipier de 'Dovi' sera un pilote qui va certainement amené l'équipe à travailler de manière équilibrée et conjointe".
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