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Jack Miller (Ducati) en pole position, Johann Zarco sur la première ligne

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 07/04/2018 à 23:07 GMT+2

GRAND PRIX D'ARGENTINE - Jack Miller (Ducati Pramac) s'élancera en pole position du Grand Prix d'Argentine, dimanche. L'Australien n'avait jamais été à pareille fête en MotoGP. L'Australien devance Dani Pedrosa (Honda) et Johann Zarco (Yamaha Tech 3).

Jack Miller (Ducati Pramac) au Grand Prix d'Argentine 2018

Crédit: Getty Images

Jack Miller est l'homme des paris, mais on pensait que sa victoire dans des conditions dantesques, sur la piste détrempée d'Assen en 2016, n'aurait pas de suite. Après trois saisons avec le statut d'officiel HRC dans les équipes satellites Honda LCR et VDS, on croyait même sa carrière mise en veille, soumise à un matériel désuet. Passé cet hiver dans le camp Ducati, chez Pramac, l'Australien n'avait pas fait de cas de piloter une GP17 de 2017 face à son voisin de box, Danilo Petrucci, pourvu d'une GP18 dernier cri. Il lui restait à saisir, comme il aime le faire, des opportunités qui ne manqueraient pas de se présenter.
Samedi, le circuit argentin de Termas de Rio Hondo était le parfait écrin de ses audaces. Le théâtre magnifique d'un nouvel exploit devenu sa marque de fabrique. Dans le money time de la Q2 de la 2e manche du Mondial, sur un bitume encore humide sur la trajectoire et même mouillé sur certaines portions (les virages n°7 et 8), le natif de Townsville a choisi d'effectuer son second run en pneus slicks, avec un "tendre" à l'avant et un "medium" à l'arrière. Interloqué, Marquez (Honda HRC), auteur de toutes les pole positions au Grand Prix d'Argentine depuis le retour du MotoGP en 2014, s'y est risqué, avant de se raviser.

Zarco troisième

"C'était très mouillé, j'ai failli tomber plusieurs fois", a confié le n°43, premier Australien en pole position depuis Casey Stoner au Grand Prix d'Australie 2012, et premier pilote satellite Ducati de l'histoire.
En équilibriste né, friand de gras mouillé mais en guerre contre Desmosedici, Jack Miller a insisté, au prix de quelques glissades, et d'une dérobade qui a failli appuyer sur le bouton "eject". Son dernier tour fut le bon. En 1'47"153 de vertiges, il lui a permis de souffler la tête de grille à Dani Pedrosa (Honda HRC). Rétrogradé deuxième, l'Espagnol aura à ses côtés dimanche au départ le Français Johann Zarco (Tech3), meilleur pilote Yamaha, qui a joué la sécurité.
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Miller : "Les slicks, c'était un gros pari"

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