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Johann Zarco (Yamaha Tech3) : "Je n'ai pas bien roulé sur cette piste piégeuse"

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 03/06/2018 à 01:14 GMT+2

GRAND PRIX D'ITALIE - Johann Zarco (Yamaha Tech3) a vécu son samedi le plus difficile depuis le début de saison, au Mugello. Obligé de surpiloter, il a chuté avant la qualification, qu'il a achevée au neuvième rang.

Johann Zarco (Yamaha Tech3) au Grand Prix d'Italie 2018

Crédit: Yamaha Racing Corp.

Johann Zarco a vécu un samedi plutôt rude pour les nerfs au Mugello. Parti sur une fausse piste en termes de réglages en essais libres 3 le matin, le Français de Yamaha Tech3 a chuté lors des essais libres 4, sans remonter ensuite sur sa machine avant la Q2. Lors de laquelle il a arraché le neuvième temps. Une déception qu'il a tenu à relativiser, mais qui a mis fin à une belle série de neuf qualifications de suite dans le Top 3.
"On ne peut pas aller chercher des podiums comme ça ! Je suis obligé de forcer comme un âne. Je ne peux pas rouler comme ça. Je suis obligé de donner toute ma vie à chaque fois…" : par ces mots, le double champion du monde de Moto2 a montré dans le box de Tech3 son dépit en rentrant des essais libres 3.
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Le coup de gueule de Zarco : "Je suis obligé de donner toute ma vie à chaque fois !"

Les réglages de sa M1 à l'opposé d'un style coulé qu'il recherche, les choses ne se sont pas arrangées en essais libres 4. Dans le virage n°6, il a chuté, compliquant sa situation avant la Q2.
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Une bonne gamelle pour Zarco avant la qualification...

"Neuvième, ce n'est pas non plus la fin du monde"

"Il ne fallait pas s'attendre à des miracles, on n'a pas bien travaillé, l'équipe comme moi", a-t-il reconnu. "Je me suis énervé, c'est l'erreur à ne pas commettre car il faut toujours rester zen. Ça n'a pas aidé. Nous n'avons pas pu améliorer avant la qualification et je n'ai pas bien roulé sur cette piste piégeuse. Il nous a manqué quelque chose pour être vraiment proche des meilleurs et c'est pour ça que je n'ai pas pu aller chercher les derniers dixièmes", a ajouté l'Avignonnais, actuel n°3 mondial.
"Neuvième, ce n'est pas non plus la fin du monde. J'espère reste calme et trouver le rythme pendant la course pour gagner des positions pas à pas. J'aimerais revenir dans le Top 5, ce qui serait fantastique", a-t-il dit. Le warm up sera sûrement déterminant, dimanche matin.
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