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"J'ai eu un problème physique" : Fabio Quartararo (7e), et maintenant, la crainte de la rechute après le GP de France

Simon Farvacque

Mis à jour 14/05/2023 à 18:50 GMT+2

Après les soucis mécaniques, le physique s'y (re)met : Fabio Quartararo a terminé 7e du Grand Prix de France, dimanche au Mans, gêné par une douleur à son avant-bras opéré il y a deux ans. Le champion du monde 2021 met en cause le traitement physio qui lui a été administré, le matin de la course, gagnée par Marco Bezzecchi. Le pilote français de Yamaha est en revanche, enfin, satisfait de sa moto.

Fabio Quartararo, le samedi 13 mai au Mans, en marge du Grand Prix de France

Crédit: Imago

Pour Fabio Quartararo, ça ne sourit toujours pas. Dimanche, "El Diablo" a pris la 7e place du Grand Prix de France. Une performance seulement correcte, qui plus est signée avec une certaine réussite. "Je ne peux pas considérer (cela) comme un bon résultat, car je dois cette place à la chute de six pilotes devant moi", a relativisé le champion du monde 2021. Et cette fois, ce n'est pas la mécanique qui l'a tenu éloigné des premiers rôles.
Alors que Quartararo se plaint régulièrement de sa Yamaha depuis plus d'un an, c'est un autre mal qu'il a pointé du doigt, à l'issue de la course disputée au Mans. "J'ai eu un problème physique, a-t-il déploré, en référence à la résurgence d'une douleur qui l'avait poussé à se faire opérer en 2021. Depuis mon souci à l'avant-bras droit à Jerez il y a deux ans, j'ai un traitement qui n'a jamais posé de problème jusque-là…" Jusqu'au réveil en ce dimanche, donc.
Le physio m'a appuyé comme un malade sur l'avant-bras
Le Niçois de 24 ans raconte pourquoi son syndrome des loges s'est rappelé à ses mauvais souvenirs, selon lui : "Le physio que j'ai eu ce matin m'a appuyé comme un malade sur l'avant-bras et, à partir du milieu de la course, il s'est mis à gonfler. La douleur était très forte. A un moment, je me suis dit que c'était fini, je ne pouvais plus rien faire." Reste cependant un motif d'espoir, à l'issue de ce Grand Prix gagné par Marco Bezzecchi : la moto répondait bien.
"Le rythme aurait pu être bien meilleur si j'avais été en pleine possession de mes moyens", considère même Quartararo, 9e du classement pilotes après six étapes, en cet exercice 2023. "On est revenu à une base de réglages d'il y a deux ans et je me sens mieux sur la moto donc on a décidé de ne plus rien toucher", précise-t-il. Le parfum de 2021 est double. Pour le meilleur et pour le pire.
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