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Grand Prix de Saint-Marin : Fabio Quartararo, battu mais content de lui : "Je pense que c'est ma meilleure course"

Simon Farvacque

Mis à jour 19/09/2021 à 23:19 GMT+2

GRAND PRIX DE SAINT-MARIN - Fabio Quartararo a joué la gagne jusqu'au bout, dimanche sur le circuit de Misano. Elle s'est refusée à lui. Le pilote Yamaha a été devancé par Francesco Bagnaia (Ducati), son principal rival dans la quête du sacre mondial. Mais El Diablo, 2e, conserve un matelas d'avance sur lui (48 pts). Ajoutez à cela le sentiment d'avoir tout donné et vous obtenez son sourire.

Fabio Quartararo, souriant sur le podium du Grand Prix de Saint-Marin (2e) - 19/09/2021

Crédit: Getty Images

Leur duel nous a tenus en haleine. Il l’a perdu, mais il n’a pas tout perdu, loin de là. Fabio Quartararo n’a certes pas réussi à doubler Francesco Bagnaia, dimanche sur le circuit de Misano, mais il a décroché la 2e place du Grand Prix de Saint-Marin avec une joie non contenue : "C'est la première fois que je suis si content d'une 2e place (...) Sur la ligne d'arrivée vous ne pouvez pas imaginer à quel point j'étais heureux, car j'étais tout le temps à la limite." Il dit avoir frôlé la catastrophe : "J'ai failli me retrouver au sol trois ou quatre fois."
Au-delà de cette sensation d’avoir flirté avec un gadin qui aurait eu des conséquences dans la lutte pour le titre, Quartararo réalise "une bonne opération au final" en concédant "seulement" cinq unités à son dauphin au classement général. Il s’en satisfait : "On a fait le boulot, restons calme." Voilà le constat établi par le pilote Yamaha, leader avec 48 points de marge à quatre manches du terme de la saison.

"Peu importe si je joue le championnat ou non, je veux gagner"

Mais pendant le Grand Prix, il assure qu’il n’était pas en mode calcul. "J'ai donné le maximum, je voulais la victoire, explique-t-il. Mais ‘Pecco’ [Bagnaia] était plus fort, félicitations à lui." Cet état d’esprit, El Diablo tient à le conserver, jusqu’au bout : "Peu importe si je joue le championnat ou non, je veux gagner."
La victoire, il l’a entrevue, lorsqu’il est parvenu à fondre sur la Ducati de Bagnaia, plus rapide que son bolide dans les lignes droites, mais qu’il a réussi à "grignoter" dans certains virages. Mais Quartararo est resté là. Dans le sillage du lauréat du jour, à deux dixièmes de lui. De quoi générer une frustration qu’il n’a donc pas laissé transparaître.

19 podiums, record français, mais il vise "beaucoup plus haut"

Le numéro 1 mondial a plutôt insisté sur le pied qu'il a pris sur sa moto : "Je pense que c'est ma meilleure course (...) la course où j'ai pris le plus de plaisir." Et sur sa capacité à revenir dans le match, après une entame préoccupante : "C'était tellement difficile, j'ai perdu pas mal de temps au début." Peu avant la mi-course (13e tour sur 27), il a dépassé Jack Miller (Ducati) et a pu lorgner sur le poleman, qui signe quant à lui son deuxième succès de rang.
Ce podium est le 19e de Quartararo dans la catégorie reine, ce qui fait de lui la référence historique française en la matière, devant Christian Sarron (18). Sa réaction ? "Je suis fier de cette étape, mais ce n'est que le début. Je veux aller beaucoup plus haut." En commençant par devenir la référence planétaire contemporaine ?
Seul Bagnaia semble en mesure de lui contester ce statut. Tenant du titre, l'Espagnol Joan Mir (Suzuki, 3e) est à 67 points, tandis que l'autre Français, Johann Zarco (Ducati-Pramac, 4e), est à 93 longueurs. Des données que Fabio Quartararo doit avoir en tête. Même s’il jure de les occulter en course.
Avec AFP
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Fabio Quartararo (Yamaha) au Grand Prix de Saint-Marin 2021

Crédit: Imago

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