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"Des portes qui s'ouvrent" pour Johann Zarco avec la retraite de Jorge Lorenzo

ParAFP

Mis à jour 15/11/2019 à 18:57 GMT+1

Avec la retraite de l'Espagnol Jorge Lorenzo après le Grand Prix de Valence dimanche, "des portes s'ouvrent de nouveau" en MotoGP pour le Français Johann Zarco, écarté à la mi-saison de l'écurie KTM.

Johann Zarco (Honda LCR) au Grand Prix de Valence 2019

Crédit: Getty Images

Sans guidon pendant plusieurs courses avant de remplacer chez LCR pour trois courses le Japonais Takaaki Nakagami blessé, tout redevient aujourd'hui possible, explique vendredi Johann Zarco, 29 ans, qui pourrait finalement rester en MotoGP l'an prochain en se replaçant chez Honda ou au sein de l'écurie satellite LCR du constructeur japonais.
Comment digère-t-on une saison pareille ?
Johann Zarco : Des portes qui s'ouvrent de nouveau cela aide à beaucoup mieux digérer. De toute façon, tant qu'on prend du plaisir sur le moment il n'y a presque pas besoin de le digérer. Le simple fait d'avoir eu l'opportunité de faire trois courses (chez LCR Honda, ndlr) et de retrouver des sensations de pilote, cela m'enlève des doutes sur moi-même, sur ce que je pouvais retenir d'une moto de course et cela n'a presque pas de prix, même si je ne roule pas l'an prochain en MotoGP. Sur le papier, quand j'ai pris ma décision (de quitter KTM, ndlr), il y avait zéro place pour l'an prochain et maintenant sur le papier il y en a une et ça c'est énorme.
Johann Zarco (Honda LCR) au Grand Prix de Malaisie 2019
En étant 10e après les deux premières séances d'essais libres à Valence, les sensations sont-elles les mêmes qu'en 2017 et 2018 quand vous vous battiez pour les premières places en MotoGP ?
Je n'arrive pas à encore tout faire sur la moto et pourtant je suis 10e donc c'est très positif, c'est signe que le travail est bon, que je garde la moto sous contrôle. Il y a une marge d'évolution. On l'a aussi en étant 20e mais on sortira 16e ou 17e, là on peut faire 5e si la marge est bonne. Il y a un retour d'information dans les virages qui me plait et qui permet de travailler plus facilement. Avec cette méthode, j'arrive à avancer et à être performant. Pendant dix-douze mois, quand j'étais en difficulté, j'ai perdu cette confiance et ce niveau d'exigence, ces automatismes dont un pilote a besoin d'avoir mais pas assez perdu pour ne plus les retrouver. Mais à ce niveau là, pour aller très vite avec n'importe quelle moto c'est compliqué car la limite est très très loin.
Si une place en MotoGP ne se concrétisait pas et qu'il fallait revenir en Moto2, où vous avez été champion en 2015 et 2016, viseriez-vous un 3e titre dès l'an prochain ?
On ne sait jamais si on veut être champion du monde. C'est très difficile de le devenir. C'est plus difficile d'être champion du monde en Moto2 que d'être dans les dix premiers en MotoGP et c'est un challenge mental que, sur vingt week-ends dans l'année, aller au-delà de sa limite et se sortir les tripes. En Moto2, c'est la même mentalité qu'en MotoGP, sauf qu'en MotoGP les machines sont plus performantes. Je suis dans une période où j'ai encore besoin de courir et le Moto2 peut être très enrichissant personnellement, moins financièrement, mais tant que je peux payer ma maison c'est ça l'important.
Johann Zarco (Honda LCR) dans le sillage de Fabio Quartararo (Yamaha Petronas SRT) au Grand Prix de Malaisie 2019
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