Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

MotoGP : "Je ne m'attendais pas à une telle saison", avoue Fabio Quartararo

ParAFP

Publié 14/11/2019 à 18:49 GMT+1

GP DE VALENCE - "Je ne m'attendais pas à une telle saison", a souligné le Français Fabio Quartararo, révélation de l'année en MotoGP même s'il court toujours après une première victoire en catégorie reine avant la dernière course de l'année dimanche à Valence.

Fabio Quartararo, auteur de sa cinquième pole de la saison en MotoGP lors du GP de Malaisie

Crédit: Getty Images

Fabio Quartararo est un débutant heureux. Six podiums, dont quatre 2e places, et cinq pole positions pour sa première saison, "El Diablo" a explosé à tout juste 20 ans au firmament du sport motocycliste dont la dernière course du championnat 2019 a lieu dimanche à Valence en Espagne. "J'ai fait une adaptation super-rapide à la MotoGP", reconnait celui qui n'avait pas eu beaucoup de succès dans les catégories inférieures Moto2 et Moto3 les années précédentes. "Tout s'est mis ensemble et on a réussi à faire une super-saison", reconnait le Niçois qui court pour l'écurie Yamaha-SRT, satellite de l'équipe officielle, qui effectue elle aussi sa saison inaugurale au plus haut niveau.
Deux fois battu dans le dernier tour d'une course par le sextuple champion du monde Marc Marquez, il ne lui a pas manqué grand chose pour obtenir une première victoire dès sa première saison. "Marc a l'expérience de gagner des courses, de se battre dans les derniers tours. J'aurais préféré gagner mais ce n'est pas tous les jours que l'on peut se battre avec un pilote qui a été six fois champion du monde", admet-il. Pour le prix de ses efforts, Fabio disposera chez Yamaha-SRT l'an prochain d'une moto d'usine, comme celle de Valentino Rossi ou de Maverick Vinales qui courent pour l'écurie officielle.

L'hommage de Rossi

Marquez l'a d'ores et déjà identifié comme l'un des ses principaux rivaux pour le titre l'an prochain. "On a prouvé pour notre première année que l'on pouvait faire de très belles choses. L'année prochaine, on aura plus d'expérience, on connaitra mieux la moto, les circuits...", énumère Quartararo. "Mais on n'en est pas là. Mentalement, Marc est l'un des pilotes les plus forts, voire le plus fort. Mais il n'y a pas de guerre psychologique. On sait que notre point fort c'est les qualifications et il faut travailler pour que cela soit maintenant aussi pendant la course", tempère-t-il.
picture

Marc Marquez (Honda HRC) et Fabio Quartararo (Yamaha Petronas SRT) au Grand Prix de Saint-Marin 2019

Crédit: Getty Images

Il sent toutefois que le "paddock" le prend maintenant beaucoup plus au sérieux. "Cela fait bizarre de voir le changement", concède Fabio. "J'ai beaucoup plus de fans, les regards des pilotes sont différents par rapport au début de saison lorsque j'étais le 'rookie' (débutant ndlr.) qui essayait de marquer des points alors que maintenant on se bat pour des podiums à pratiquement toutes les courses". "C'est agréable car cela veut dire qu'on a fait du bon boulot, qu'on mérite cette place. Fin 2018, j'étais beaucoup critiqué car je n'avais rien gagné en Moto2 et en Moto3 et finalement j'ai fait le bon choix de venir en MotoGP car en un an j'ai fait plus de podiums qu'en quatre ans".
Et puis il peut se battre en course avec son idole de jeunesse, Valentino Rossi, qui a aujourd'hui deux fois son âge. Le septuple champion du monde italien en catégorie reine lui a rendu récemment un hommage appuyé, le qualifiant de "talent hors normes". Jeudi, le triple champion du monde MotoGP Jorge Lorenzo a lui annoncé sa retraite à 32 ans, à l'issue d'une saison calamiteuse chez Honda. "J'aurais pu faire au moins un an sur les circuits avec lui", se félicite Fabio Quartararo dont le style a souvent été comparé à celui de l'Espagnol.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité