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Zarco et l'enfer du GP du Qatar : "C'est spécial, avec des ailerons et des selles qui volent"

Julien Pereira

Mis à jour 11/03/2019 à 00:16 GMT+1

GRAND PRIX DU QATAR – Quinzième à Losail, Johann Zarco (KTM Factory) a découvert toutes les difficultés de lutter en queue de peloton. Le tout alors qu'une exigence de résultats pèse déjà sur lui.

Johann Zarco (KTM Factory)

Crédit: Getty Images

Johann Zarco a vu avec KTM ce qu'il n'avait pas l'habitude de voir avec Tech3, lors de ses deux premières saisons en MotoGP. Il s'agit d'un paradoxe, certes, mais surtout pas d'une surprise, tant il aura besoin de temps pour s'accommoder d'une machine qui a, jusqu'à son arrivée, été développée par son coéquipier Pol Espargaro, dont le style est radicalement opposé au sien. Au Grand Prix du Qatar, le Français a donc découvert la sensation de se battre pour un point.

Beirer a déjà mis la pression à Zarco

Quinzième, le double champion du monde Moto2 l'a obtenu. Même s'il espérait plus. "J'avais choisi le pneu 'medium' à l'arrière et je me sentais bien en début de course, a-t-il expliqué après l'épreuve. Je savais que mes adversaires avaient le 'tendre' et je pensais vraiment avoir un second souffle pour battre, par exemple, mon coéquipier Pol Espargaro". L'Espagnol l'a finalement devancé de trois positions.
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Johann Zarco (KTM) à la lutte avec Andrea Iannone (Aprilia) au Grand Prix du Qatar 2019

Crédit: Getty Images

C'est une question de statut : le constructeur autrichien a confié les clés de son développement au Français mais attend des résultats rapides. Pit Beirer, patron des courses, a déjà mis la pression sur son leader : "Je ne vais mentir, je m'attendais à ce qu'il s'adapte plus vite à notre moto", a-t-il récemment confié.

Zarco y voit "une récompense et un soulagement"

Au-delà des solutions techniques, le pilote de 28 ans devra aussi apprendre à lutter en fond de grille. "Quand on part derrière, avec le sable, les cailloux, on croit vraiment qu'on sort d'une tranchée et qu'on part au front, a-t-il raconté. C'est assez spécial, avec des ailerons et des selles qui volent." Comme beaucoup d'autres, Zarco a effectivement dû esquiver une housse arrachée par Jack Miller (Ducati Pramac) en début de course.
Malgré la nouveauté, l'Avignonnais n'a changé ni son approche ni son attitude. Il positive : "15eme, c'est un point, un point symbolique et le but était de passer la ligne d'arrivée. J'ai eu pas mal de difficultés, plus que je m'y attendais. Je vise le Top 10, je n'ai pas pu l'avoir pour l'instant, mais 15eme, c'est comme une récompense et un soulagement". Peut-être plus pour lui que pour son employeur.
(Avec AFP)
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Johann Zarco

Crédit: Getty Images

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