Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

La retraite de Gibernau

Eurosport
ParEurosport

Publié 08/11/2006 à 13:00 GMT+1

Vice-champion MotoGP 2003 et 2004, Sete Gibernau (ex-Ducati) arrête sa carrière au plus haut niveau. L'Espagnol, 34 ans en décembre prochain, a expliqué qu'il "ne s'amuse plus" et qu'il ne voulait pas "courir après l'argent".

Arrivé au bout de son contrat d'un an chez Ducati, qui lui a préféré Casey Stoner pour le MotoGP 2007, laissé sans propositions de la part des équipes usines, Sete Gibernau a décidé de se retirer de la course. "Je quitte la compétition de haut niveau. Je ne m'amuse plus et je ne veux pas la faire pour l'argent", a expliqué mercredi l'Espagnol, qui aura 34 ans, le 15 décembre prochain.
Vice-champion du monde en 2003 et 2004 avec le team Honda Gresini, le Barcelonais avait connu une baisse de régime en 2005, se classant seulement 7e du Mondial MotoGP. Ducati devait être un rebond en 2006. On se souviendra surtout de ceux de sa GP6 en Catalogne, prise dans une folle cabriole après à un accrochage au départ avec son co-équipier Loris Capirossi. Une partie du peloton ne s'en était pas remise.
Blessé à une clavicule, Sete Gibernau avait dû renoncer à participer à six grands prix en tout. Alex Hofmann, son premier remplaçant, n'avait pas fait d'étincelles mais Troy Bayliss avait prouvé au dernier grand prix, à Valence, qu'il était possible de gagner avec sa machine. Ce dont il ne donna jamais véritablement l'impression. La marque de la lassitude exprimée mercredi, peut-être.
Depuis ses débuts en 500cc, en 1998, Sete Gibernau a remporté 9 courses. De sa carrière, on retiendra sa rivalité passée à l'affrontement avec Valentino Rossi. Le différend avait culminé au Grand Prix du Qatar 2004, lorsque son équipe avait dénoncé la pratique - tolérée- de Yamaha, qui avait nettoyé l'emplacement de la M1 de l'Italien, sur la grille de départ. Relégué en fond de grille, Rossi avait fêté sa victoire au grand prix suivant en descendant de sa moto dans le tour d'honneur, pour balayer la piste.
Le "Docteur" n'avait pas pardonné et avait prévenu qu'il veillerait à ce que l'Ibère ne gagne plus jamais un grand prix. Dominé psychologiquement, systématiquement victime de malchance au moment de conclure, Gibernau n'aura jamais contredit cette sentence.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité