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Mondiaux de natation: Ledecky et Dressel, fusées américaines

ParAFP

Mis à jour 20/07/2019 à 15:09 GMT+2

CHAMPIONNAT DU MONDE - Attendues au tournant lors des Mondiaux qui débutent dimanche à Gwangju, en Corée du Sud, Katie Ledecky et Caeleb Dressel doivent déjà penser aux JO de l'année prochaine.

Katie Ledecky lors des Mondiaux 2017 de Natation

Crédit: Getty Images

A 22 ans, ils sont habitués à truster la première marche du podium: les fusées américaines Katie Ledecky et Caeleb Dressel multiplient de nouveau les banderilles aux Championnats du monde de natation, à partir de dimanche à Gwangju, en Corée du Sud, à un an des JO 2020. Déjà la nageuse la plus titrée aux Mondiaux de l'histoire, avec quatorze médailles d'or, Ledecky s'attaque une nouvelle fois au quadruplé 200 m-400 m-800 m-1500 m, qui lui avait résisté de justesse en 2017 (argent sur 200 m derrière Pellegrini).
"J'ai connu une très bonne préparation. Voyons voir où j'en suis face aux meilleures nageuses du monde pour pouvoir faire des ajustements pour 2020", anticipe déjà la quintuple championne olympique, qui nagera plus de 6.000 mètres tout au long de la semaine de compétition.
Dans le bassin coréen, le 200 m s'annonce encore comme le plus difficile à dompter par la championne américaine. Des quatre courses individuelles dans lesquelles elle est inscrite, c'est la seule dont elle ne détient pas la meilleure performance mondiale de l'année, mais "seulement" le troisième chrono (1:55.32). Et la concurrence s'y annonce féroce, avec l'Italienne Federica Pellegrini, la Suédoise Sarah Sjöström, les deux natives de l'an 2000, l'Australienne Ariarne Titmus et la Canadienne Taylor Ruck, ainsi que la Française Charlotte Bonnet, championne d'Europe en titre.
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Katie Ledecky, aux Mondiaux de natation 2017, à Budapest.

Crédit: Getty Images

Duel avec Chalmers

Il y a deux ans à Budapest, Dressel, lui, avait égalé la légende américaine Michael Phelps (en 2007) en s'offrant sept médailles d'or lors d'un même rendez-vous mondial, précisément trois en individuel (50 m, 100 m et 100 m papillon) et quatre en relais. Fera-t-il encore plus fort à Gwangju ? Il y est inscrit dans quatre courses individuelles, 50 m, 100 m, 50 m papillon et 100 m papillon, et pourrait nager jusqu'à cinq relais.
Sur 100 m, la course reine, le sprinter floridien aura fort à faire face à l'Australien Kyle Chalmers (21 ans), opéré d'une arythmie cardiaque et absent des précédents Mondiaux. En 2019, deux fois, Chalmers a nagé plus vite que pour s'adjuger le titre olympique à Rio en 2016 et c'est lui le plus rapide pour l'instant cette année (47.35).
Dressel n'a lui que le cinquième meilleur temps du 100 m (47.86), le quatrième du 50 m (21.51) et le neuvième du 50 m papillon (23.24), pour lequel il plonge dès ce dimanche. Il détient en revanche la meilleure performance mondiale de l'année sur 100 m papillon, en 50 sec 36/100. "Jene m'occupe pas de compter les médailles, ou de me dire que parce que j'en ai gagné sept la dernière fois, il faut que j'en gagne huit ici. L'idée, vraiment, c'est juste de toucher le mur en premier", résume-t-il. "Chalmers nage intelligemment le 100 m, je suis impatient de nager contre lui", ajoute-t-il.
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Caaeleb Dressel lors du 100m papillons des Championnats des Etats-Unis 2018

Crédit: Getty Images

Sun, le malaise

Autres stars annoncées: le Britannique Adam Peaty, champion olympique 2016 et quintuple champion du monde, dont la "motivation principale" est "de franchir la frontière magique des 56 secondes" sur 100 m brasse, ou encore la polyvalente hongroise Katinka Hosszu.
Les premiers remous risquent d'éclabousser dès dimanche: la finale du 400 m messieurs, la première au programme, est promise au Chinois Sun Yang, dont la présence dans la compétition coréenne malgré un contrôle antidopage rocambolesque au cours duquel il a détruit à coup de marteau un échantillon sanguin en septembre dernier, irrite. Qu'il soit en mesure de participer au rendez-vous mondial dans ces conditions, "vraiment, c'est louche", a dénoncé la championne américaine Lilly King vendredi.
Pas sanctionné par la Fina pour vice de forme, Sun (27 ans) sera entendu en septembre par le Tribunal arbitral du sport (TAS), après que l'Agence mondiale antidopage (AMA) a fait appel de cette décision. Déjà suspendu trois mois pour dopage en 2014, il risquera alors la suspension à vie qui s'applique en cas de récidive. En attendant, le 400 m n'est que le premier épisode du feuilleton Sun à Gwangju: le nageur chinois est aussi inscrit sur 200 m et 800 m.
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