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Jeux Olympiques - Tokyo 2020 : Comme Michael Phelps auparavant, Caeleb Dressel vise aussi une razzia

Raphaël Brosse

Mis à jour 25/07/2021 à 20:56 GMT+2

TOKYO 2020 - Caeleb Dressel pourrait ouvrir son compteur de médailles d’or ce lundi, à l’occasion de la finale du 4x100m. Le début d’incroyables travaux d’Hercule pour l’Américain, qui a pour ambition de glaner sept titres au Japon. Si cela ne suscite pas beaucoup de remous, c’est parce que Michael Phelps a, dans un passé pas si lointain, banalisé les razzias olympiques.

Caeleb Dressel (États-Unis)

Crédit: Getty Images

Jusque-là, c’était plutôt calme. Mais la tempête approche. Après une journée inaugurale consacrée aux séries et la tenue des premières finales dimanche, c’est véritablement à partir de lundi que la température va monter, dans l’eau du Centre aquatique de Tokyo. La quête d’or des nageurs américains va prendre une autre ampleur. Avec Katie Ledecky bien sûr, qui va tenter un quadruplé inédit (200m, 400m, 800m, 1 500m). Avec Caeleb Dressel, surtout, qui pourrait amasser une impressionnante collection de médailles lors de ces Jeux Olympiques.

Phelps et Spitz l’ont déjà fait

Le Floridien voudra profiter de la finale du 4x100 m, ce lundi, pour défendre le titre acquis il y a cinq ans et donner le coup d’envoi de ses travaux d’Hercule. Au total, il pourrait participer à sept épreuves (50m, 100m, 100m papillon, 4x100m, 4x100m 4 nages, 4x100m 4 nages mixte, 4x200m) et ne visera, dans au moins six cas (le 4x200m semble encore optionnel) que la médaille d’or. Un sextuplé donc, rien que ça. Cela n’a cependant pas l’air saugrenu, et encore moins indécent. Car l’intéressé survole la concurrence depuis un moment déjà. Et parce que Mark Spitz et, évidemment, Michael Phelps sont déjà passés par là.
En cinq participations aux JO, le "Flying Fish" a décroché un total hallucinant de 28 médailles, dont 23 en or (un record dans les deux cas). Personne n’a oublié sa démonstration de 2008, à Pékin, où ses huit sacres en huit courses l’ont propulsé en haut, tout en haut, de l’Olympe. Celui qui est considéré comme le plus grand nageur de tous les temps s’est retiré des bassins en 2016, mais la trace qu’il a laissée est forcément immense. Et elle a une conséquence : désormais, se lancer dans une razzia de titres en natation peut paraître presque banal. On a bien dit "presque".
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Caeleb Dressel

Crédit: Getty Images

"Ce n'est pas moi" : Dressel refuse la comparaison

Un sentiment renforcé par le fait que Dressel semble s’inscrire dans la droite lignée de Phelps, dont il était l’équipier au sein du relais 4x100m victorieux à Rio. D’ailleurs, lui aussi a déjà signé des collections impressionnantes de titres, à l’occasion des Mondiaux de Budapest en 2017 (7 médailles d’or) et ceux de Gwangju en 2019 (6 sacres mais 8 médailles au total). Mais le protégé de Greg Troy réfute toute comparaison avec son illustre prédécesseur.
"Ce n’est pas moi, avait-il ainsi clamé en 2019. Nous ne nous alignons pas sur les mêmes courses. Il est un bien meilleur nageur que moi. Je ne suis pas là pour battre le total de médailles ou les records de qui que ce soit. Je veux juste voir jusqu’où je peux aller." En débarquant à Tokyo, Dressel a même affirmé qu’il se focalisait davantage sur le chrono que sur la place obtenue à l’arrivée. "Honnêtement, si je termine deuxième d’une course et que je bats mon meilleur temps, je vais probablement être assez content." On n’est pas forcément obligé de le croire...
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Caeleb Dressel hat in Budapest einen Kurzbahn-Weltrekord über die 100 Meter Lagen aufgestellt

Crédit: Getty Images

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