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Après l'attaque de Kanner, Maracineanu évoque un "budget sincère"

ParAFP

Mis à jour 09/04/2019 à 21:43 GMT+2

La ministre des Sports Roxana Maracineanu a défendu mardi son budget, "sincère" et sans "dépenses gonflées", répondant à son prédécesseur Patrick Kanner qui l'a accusée la veille d'être un "ministre fossoyeur".

Roxana Maracineanu.

Crédit: Getty Images

Pour exprimer la baisse du budget alloué au ministère des Sports, l'ancien ministre Patrick Kanner n'avait pas hésité à parler de "ministre fossoyeur" à l'encontre de Roxana Maracineanu. Ce mardi, la ministre des Sports a répondu par média interposé. "C'est une attaque politicienne", "mensongère et facile à faire", a-t-elle rétorqué sur France Info.

Maracineanu se défend

Roxana Maracineanu a réaffirmé que la baisse de ce budget, de 481 à 466 millions d'euros entre 2018 et 2019, cachait en fait des dépenses surévaluées lors de l'exercice précédent et qu'il s'agissait d'un "budget sincère", où elle avait pu dégager "55 millions d'euros de mesures nouvelles".
"En particulier aux sports on a découvert des lignes gonflées jusqu'à 10 fois par rapport aux dépenses réelles, on disait on va avoir besoin d'argent et puis finalement cet argent-là n'était pas utilisé", a-t-elle assuré.
La ministre a aussi réaffirmé et défendu son plan pour que les fédérations prennent en charge à l'avenir les 1.600 cadres d'Etat qui travaillent en leur sein, moyennant davantage de subventions publiques. Ce projet inquiète de nombreuses fédérations, qui craignent de voir le dispositif fragilisé à un an des Jeux olympiques de Tokyo 2020 et à cinq ans de Paris 2024.

Aller vers une plus grande autonomie des fédérations

"Les fédérations à l'étranger sont très surprises, y compris les ministères des autres pays, de découvrir qu'en France on a 1.600 personnes payées par l'Etat, fonctionnaires d'Etat, mises à disposition des fédérations gratuitement", a-t-elle déclaré.
"La réforme que j'engage aujourd'hui, c'est d'aller vers une plus grande autonomie des fédérations", "sur le plan sportif mais aussi sur le plan du développement des politiques sportives", a-t-elle expliqué.
"Il est hors de question de supprimer ces postes. Ces gens-là vont rester dans le même métier qu'ils font aujourd'hui mais simplement ils vont être payés par les fédérations, avec une compensation du ministère des Sports", a-t-elle réaffirmé.
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