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Des avoirs plutôt que des remboursements ? Le ministère des Sports étudie la question des abonnés

Simon Farvacque

Mis à jour 12/04/2020 à 10:45 GMT+2

La crise sanitaire perdure et le ministère des Sports cherche des solutions. Notamment concernant la nature des compensations que les abonnés seront en droit de demander aux clubs sportifs professionnels, en cas de non-reprise des saisons ou de reprise à huis clos. Selon l’édition de dimanche de L’Equipe, l’hypothèse d’avoirs et non de remboursements tient la corde.

Le Parc des Princes, vide, avant le match du PSG face à Dortmund, à huis clos en C1 (Paris)

Crédit: Getty Images

Saison tronquée, abonnement en partie remboursé ? La question est légitime. La crise sanitaire due au Covid-19 a mis le sport français, entre autres, en stand-by. L’hypothèse d’exercices 2019-2020 qui ne reprennent pas prend de l’ampleur au fil des jours. Celle d'une reprise des compétitions à huis clos subsiste. Les abonnés des différents clubs professionnels risquent ainsi de ne pas y trouver leur compte. Dans son édition de dimanche, L’Equipe explique que cette problématique est étudiée par le ministère des Sports. Et selon le quotidien, la tendance n’est pas à un remboursement.
Le sport français se dirigerait vers une adaptation d’une ordonnance prise pour le secteur du tourisme, qui permettrait aux structures professionnelles de compenser le moindre nombre de matches à domicile par des avoirs, adressés aux abonnés. Ceux-ci pourraient s’étaler sur un à deux ans. Objectif : ne pas plomber encore plus la trésorerie des clubs, qui risque déjà d’être fortement impactée par la crise économique latente. Ce point aurait été soulevé jeudi, lors d’une réunion durant laquelle l’hypothèse d’un déconfinement par étapes a également été traitée.
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Les droits TV concernent aussi le sport amateur

Ce ne serait pas la première mesure susceptible de soutenir les sociétés anonymes sportives professionnelles prise par l’Etat. Le chômage partiel rentre également dans ce cadre. Mais l’une des menaces qui plane toujours au-dessus du sport français est le défaut de paiement des droits télévisuels. Et, toujours d’après L’Equipe, le ministère des Sports en a discuté avec les diffuseurs.
L’enjeu dépasse le cadre de l’élite. En effet, la taxe Buffet, qui s’applique à hauteur de 5% sur les droits d’exploitation audiovisuelle, représente une manne financière pour des projets dédiés à la pratique sportive de la population au sens large. L'argent injecté par les médias dans le sport spectacle se répercute ainsi en partie sur le sport amateur. Lui aussi à l'arrêt. Et lui aussi dans le flou.
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