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Dopage - L'AMA prévient : "le Covid-19 n'est pas une opportunité pour tricher"

ParAFP

Publié 07/04/2020 à 12:30 GMT+2

Dans une interview accordée à l'AFP mardi, Witold Banka, le patron de l'AMA (Agence mondiale antidopage), a prévenu les athlètes que "le coronavirus n'était pas une opportunité pour tricher".

Les contrôles de nuit, nouvel arsenal dans la lutte anti-dopage

Crédit: Eurosport

"La pandémie de Covid-19 ne doit pas être une opportunité de tricher pour les athlètes". Ce mardi, le patron de l'Agence mondiale antidopage, Witold Banka, a prévenu les sportifs dans un entretien accordé à l'AFP. Avec la propagation du coronavirus et les mesures de confinement qui en ont découlé, le Canada et la Russie ont décidé de suspendre leur tests, tandis que l'agence britannique antidopage (UKAD) a dû réduire significativement les siens.
Mais "les tests ne sont pas l'unique arme dont nous disposons, nous en avons d'autres, puissantes", a affirmé Wiltold Banka lors d'une interview téléphonique depuis son domicile en Pologne. "Il y a le passeport biologique de l'athlète, il y a l'analyse à long terme des échantillons et le renseignement", a expliqué celui qui a été élu en novembre pour succéder au Britannique Craig Reedie à la tête de l'AMA.
Le passeport biologique est un outil utile pour établir le profil des athlètes
"Le passeport biologique est un outil utile pour établir le profil (hématologique et endocrinologique) des athlètes", a souligné l'ancien ministre polonais des Sports. Avec cet outil, les sportifs de haut niveau "sont obligés de nous dire où ils se trouvent même si nous ne pouvons pas aller les tester. Ils ne doivent pas s'imaginer que c'est l'occasion de tricher. Le cas échéant, les agences antidopage déploieront leurs armes pour les attraper", a-t-il martelé.
La pandémie a contraint le patron de l'AMA à mettre entre parenthèses plusieurs idées qu'il souhaite mettre en oeuvre, notamment pour augmenter le financement de la lutte antidopage. "J'étudie l'idée de la création d'un fonds de solidarité en direction de régions comme l'Afrique, par exemple, où les systèmes antidopage sont très limités (ndlr : il n'y a qu'un seul laboratoire antidopage accrédité dans le continent, en Afrique du Sud)", a-t-il conclu.
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