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Buffon, Shiffrin, Joshua-Klitschko : Les 100 moments qui ont fait 2017

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 28/12/2017 à 21:12 GMT+1

Une année de sport, ce sont des pages d'histoire, des émotions fortes, des images inoubliables, des joies, des frustrations, et bien d'autres choses encore. Nous avons compilé cent pages de sport des douze mois écoulés, qui composent les moments forts de cette année 2017. Neuvième volet ce jeudi, du 20e au 11e.

Gigi Buffon en pleurs après le barrage Italie - Suède

Crédit: Getty Images

20. L'annonce à Lima

Ce ne fut certes pas la surprise du siècle. Tout avait été réglé bien avant, dans cet accord tripartite qui fera date entre les deux villes candidates et le Comité international olympique. Il n'empêche. Ce 13 septembre 2017 restera un moment important pour le sport français, comme le jour où retour des Jeux Olympiques d'été en France a été officiellement acté. 100 ans, Paris retrouvera les J.O. en 2024. Après trois candidatures et autant d'échec humiliant pour la capitale pour les éditions 1992, 2008 et 2012, le droit à l'erreur était nul. Finalement, Paris n'aura pas eu à trembler, Los Angeles, son unique rivale, acceptant de reporter ses ambitions sur 2028. Le plus dur commence toutefois maintenant pour Paris, la France et le sport français : réussir ses Jeux, à tous points de vue.

19. Le Real toujours au sommet

De Milan à Madrid, vingt-sept ans. Et un exploit qu'aucun club n'avait réussi en Ligue des champions. Le Real l'a fait. A Cardiff, les hommes de Zinédine Zidane ont écrasé la Juventus Turin (4-1) pour offrir à la Maison Blanche sa 12e coupe aux grandes oreilles. Il y a bien eu ce but de Mandzukic, dont la beauté a été balayée par la maestria de CR7. Ronaldo, auteur d'un doublé, a conclu un printemps de folie sur un dernier coup d'éclat, qui l'a un peu plus fait entrer dans l'histoire et définitivement rapproché d'un cinquième Ballon d'Or.
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Sergio Ramos, capitaine du Real Madrid, soulève la Ligue des champions après la finale remportée contre la Juventus

Crédit: Getty Images

18. Joshua-Klitschko, la boxe comme on l'aime

Les occasions de s'enflammer pour d'immenses raouts de boxe sont devenues suffisamment rares que personne n'a boudé son plaisir quand Anthony Joshua et Wladimir Klitschko ont croisé le fer à Wembley, au printemps. Le championnat du monde des lourds qui a opposé les deux hommes représente le climax de l'année pugilistique, des années-lumière devant la blague Mayweather – McGregor. Ce combat, remporté par le Britannique après onze reprises, a accouché de grands moments de boxe, notamment un immense 5e round qui valait à lui seul le coup d'œil.

17. La tornade Ostapenko

Dans une année marquée par le one shot de Serena en Australie et une absence de leadership au sommet après le retrait prématuré de l'Américaine, le tennis féminin a vécu entre confirmations (Muguruza), reines sans couronne (Halep, Pliskova) et révélations. En la matière, Sloane Stephens a fait fort à l'US Open mais rien ne peut égaler la tornade lettone qui a soufflé à Roland-Garros pour tout emporter sur son passage. 47e mondiale en arrivant à Paris, la jeune Jelena Ostapenko a causé sensation sur sensation, jusqu'à sa victoire en finale contre Simona Halep.
Son point fort ? Une absence totale de doutes. Ostapenko a cogné comme une sourde, tout le temps, sur toutes les balles. Menée 6-4, 3-0 en finale, elle n'a pas dévié une seconde de sa stratégie du risque-tout, et cela a fini par payer. Avec 54 coups gagnants en trois sets, la joueuse balte a fait chavirer le court Philippe-Chatrier. L'avenir dira si elle a pris date pour longtemps et si elle confirmera ce triomphe-là, mais il laissera une empreinte, à n'en pas douter.
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Du cran, de l'audace et un zest de folie : Comment Ostapenko a renversé Halep

16. Le grand huit de Federer à Wimbledon

Moins fort que la decima de Rafa ? Oui, et alors ? Un mois plus tard, Roger Federer a lui aussi écrit une page d'histoire du tennis en décrochant son huitième titre à Wimbledon (14 ans après le premier, quand même...) pour devenir seul détenteur des victoires sur le gazon londonien, en laissant derrière lui son idole de jeunesse Pete Sampras. Comme Rafa à Paris, Federer a à peine transpiré à Wimbledon, à l'image d'une finale totalement survolée par le Suisse face à un Marin Cilic dépassé et au bord des larmes. A défaut d'un grand moment de tennis, ce fut une nouvelle page de légende du Maître bâlois, et son 19e titre en Grand Chelem.

15. Fourcade : pas de chargeur ? Pas de problème !

Un moment à la fois énorme et... cocasse. Ce 19 mars, Martin Fourcade dispute sa toute dernière course de la saison lors de la mass start d'Oslo. L'enjeu n'est pas neutre pour le Français, puisqu'il doit encore assurer le petit globe de la spécialité afin de signer le Grand Chelem (classement général + victoires dans toutes les spécialités). Il sait aussi qu'en cas de succès, son 14e de la saison il égalera le record de victoires sur une saison, détenu par la Suédoise Magdalena Forsberg. C'est dire s'il a envie de finir en beauté cet hiver hors normes.
Rapide sur les skis, auteur d'un sans-faute au tir (il aura été le seul dans ce cas), Fourcade se promène, comme souvent. Sauf que... "C'était une course parfaite si je n'avais pas oublié d'être bête avant de partir", racontera-t-il après coup. Car le Français a été victime d'un incident peu commun. Rarissime, même. En arrivant sur le pas de tir, il s'est rendu compte qu'il avait oublié de charger sa carabine ! Dépassé en vitesse par le staff français, il a frôlé la disqualification après une réclamation portée contre lui. Finalement non sanctionné, Martin Fourcade a pu savourer tous ses triomphes, de cette 14e victoire record à son nouveau Grand chelem en cristal.
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Une boulette et un cavalier seul : la 14e victoire rocambolesque de Fourcade en vidéo

14. Le chef d'œuvre de Phillip Island

Certaines courses ont le pouvoir d'entrée immédiatement dans la légende. Sans la nécessité d'un résultat spectaculaire ou un enseignement décisif. D'ailleurs, Andrea Dovizioso, ultime contradicteur de Marc Marquez dans la course au titre, regrettera éternellement son absence dans cette foire d'empoigne insensée, sans calcul que fut ce Grand Prix d'Australie donné sur ce magistral circuit de Phillip Island. Pendant 27 tours, Marc Marquez, futur vainqueur, Valentino Rossi, Maverick Viñales et Johann Zarco ont dégoupillé. Roue dans roue, carénage contre carénage... Une sauvagerie ultime qui a même surpris "Le Docteur" lui-même. A lui seul, Johann Zarco a dépassé 15 fois. A voir ou à revoir...

13. Les larmes de Buffon

Les histoires d'amour finissent mal. En général. Celle de Gianluigi Buffon s'est très mal terminée. Et assez injustement. Sa der avec l'Italie, le portier aux 175 capes l'a vécue un soir d'humiliation pour la Squadra Azzurra. Un soir où les quadruples champions du monde ont vu la porte de la Coupe du monde se refermer sur leurs doigts. Alors, Gigi a pleuré à chaudes larmes, passé de longues minutes à enlacer des coéquipiers qu'il ne reverrait plus sous sa tunique azur. Le même Gigi qui avait vécu toute sa vie de portier azzurri avec une intensité jamais feinte a terminé sur la pire des notes possibles. Il méritait tout. Sauf ça.

12. Shiffrin, triplé historique

Un phénomène de précocité… et de constance. Mikaela Shiffrin avait déjà marqué de son empreinte son sport en devenant championne du monde de slalom à seulement 17 ans, en 2013, à Schladming. L'Américaine avait récidivé deux ans plus tard chez elle, dans le Colorado, et elle a encore remis ça à Saint-Moritz en février 2017. Faites les comptes : à 21 ans, elle possède déjà trois titres mondiaux en slalom. Un tel triplé était inédit sur les skis courts depuis... les années 30.
Shiffrin a fait mieux que Janica Kostelic, sacrée deux fois de suite en 2003 et 2005. Egalement championne olympique de slalom en 2014 à Sotchi, elle est donc au sommet de la spécialité depuis maintenant quatre années. C'est simple, elle domine le slalom à la manière d'un Stenmark chez les hommes en son temps. Ce n'est pas un petit compliment. La reine du ski alpin, désormais, c'est bien elle et ce n'est peut-être que le début de l'ère Shiffrin.
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Shiffrin, Holdener et Hansdotter

Crédit: AFP

11. Sagan, monsieur arc-en-ciel

Se rendre incontournable est une chose. Devenir implacable en est une autre. C'est ce qu'a réussi Peter Sagan aux Championnats du monde sur route. Le Slovaque, sacré en 2015 et 2016, a remis le couvert en 2017. Naturellement. Personne n'avait réussi un tel triplé dans l'histoire du cyclisme. C'est dire l'ampleur de l'exploit.
Sur une course d'un jour, et surtout cette course d'un jour, avec ses profils différents d'une édition sur l'autre, c'est une performance simplement dantesque. A Bergen, il a privé Julian Alaphilippe du sacre et, resté bien au chaud, a sauté la concurrence au moment opportun. Notamment le local de l'étape, Alexander Kristoff. Le Norvégien s'est longtemps cru comme le plus fort. Il avait tort. C'était Sagan. Comme d'habitude.
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Et de trois pour Peter Sagan

Crédit: Getty Images

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