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Profils sanguins suspects pour les sportifs impliqués dans le réseau de dopage démantelé

ParAFP

Mis à jour 13/03/2019 à 21:47 GMT+1

Les sportifs impliqués dans le réseau de dopage démantelé fin février en Autriche et en Allemagne avaient, pour leur grande majorité, été signalés pour des profils sanguins suspects, a-t-on appris mercredi auprès de l'AMA.

Max Hauke

Crédit: Getty Images

Les profils sanguins des principaux sportifs impliqués dans le réseau de dopage démantelé en Autriche et en Allemagne étaient anormaux selon l'Agence Mondiale Antidopage. "On a au moins sept athlètes identifiés" depuis le début de l'affaire et "ces passeports (biologiques) n'étaient pas normaux. Certains avaient été identifiés comme étant suspects, d'autres avec de fortes présomptions de manipulations sanguines", a expliqué mercredi à l'AFP le directeur scientifique de l'Agence mondiale antidopage (AMA), Olivier Rabin.
Dans le cas d'un sportif, le passeport biologique ne contenait pas suffisamment de données pour révéler des soupçons, a-t-il précisé, en marge d'une réunion de l'agence à Lausanne.
Que la suspicion se convertisse en cas avéré de dopage, c'est autre chose
"Après, que la suspicion se convertisse en cas avéré de dopage, c'est autre chose", a expliqué Olivier Rabin, rappelant qu'il faut l'avis unanime de trois experts pour ouvrir une procédure disciplinaire sur la foi des données du passeport biologique.
"On sait que l'outil a fonctionné puisqu'il a identifié ces athlètes comme ayant des profils anormaux. Derrière ça, il faut qu'on voie ce qui a été fait de cette information" par la fédération internationale ou l'agence antidopage nationale qui suivait le sportif, a-t-il poursuivi.
"C'est une bonne question mais je ne pense pas qu'on ait la réponse encore aujourd'hui", a ajouté le directeur général de l'AMA, Olivier Niggli.

Vague d'interpellations en marge des championnats du monde de ski de fond

Au-delà des procédures disciplinaires, le passeport biologique peut être utilisé comme un outil pour mieux cibler les contrôles sur un sportif.
Cette nouvelle affaire de dopage sanguin, qui avait démarré en janvier par la confession télévisée d'un skieur de fond autrichien, Johannes Dürr, sur la chaîne allemande ARD, a déclenché fin février une vague d'interpellations en Allemagne et en Autriche, notamment en marge des championnats du monde de ski nordique de Seefeld.
Cinq skieurs de fond avaient été arrêtés, tandis que la police allemande interpellait le médecin sportif soupçonné d'être au centre du réseau, Mark Schmidt, déjà mis en cause dans de précédentes affaires de dopage dans le cyclisme.
Par la suite, deux cyclistes, dont un coureur de la formation Groupama-FDJ, l'Autrichien Georg Preidler, ont aussi été arrêtés. Tous les sportifs ont été relâchés mais suspendus.
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