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FFSG : La confusion règne avant l'élection du nouveau président de la fédération

ParAFP

Mis à jour 14/03/2020 à 14:01 GMT+1

ELECTION - La Fédération française des sports de glace doit élire son nouveau président, samedi. Les réunions de plus de 100 personnes interdites à cause de l'épéidémie de coronavirus, certains soulèvent de la question de la légalité de réunion en Assemblée générale.

Maryvonne Del Torchio, présidente par interim de la FFSG à Paris le 8 février 2020

Crédit: Getty Images

La confusion régnait samedi à la Fédération française des sports de glace (FFSG), qui doit élire son nouveau président, les voix se multipliant pour réclamer le report de l'assemblée générale, voire dénoncer "une manipulation" en faveur de la favorite Nathalie Péchalat. L'un des concurrents de l'ancienne danseuse sur glace, le président du club d'Angers, Damien Boyer-Gibaud, a diffusé sur Twitter un communiqué où il annonce conjointement avec les deux autres candidats, Michel-Ange Marie-Calixte et Gilles Jouanny, leur retrait de la course si l'AG n'est pas reportée en raison de l'épidémie de coronavirus.
"Je suis solidaire de ce communiqué", a indiqué M. Marie-Calixte aux journalistes en arrivant samedi matin aux Salons de l'Aveyron, à Paris, où devait se tenir la réunion. Arrivé un peu plus tard, Damien Boyer-Gibaud a confirmé qu'il se retirerait s'il n'était pas entendu.
"J'ai annoncé au téléphone, lors de l'AG, que je retirai ma candidature", a déclaré à l'AFP Gilles Jouanny. "Il y a un cas de coronavirus dans mon immeuble, une personne en réanimation. Moi-même je suis peut-être porteur, et on voudrait que je me déplace ?", a-t-il demandé, dénonçant "un vote-mascarade". Selon des sources présentes à l'AG, un vote a bien eu lieu, mais le nombre de candidats n'était pas encore connu.

Pas plus de 100 personnes

Avant l'ouverture de la réunion, l'entourage de Nathalie Péchalat a répondu qu'elle n'avait "pas été consultée" et qu'il n'appartenait "pas aux candidats de demander le report". "Nous refusons catégoriquement de nous associer, ainsi que nos soutiens, à un nouveau scandale qui frappe notre fédération : celui de la manipulation de l'élection en vue d'installer une candidate préalablement désignée", dénoncent les signataires du communiqué, en visant Nathalie Péchalat.
Vendredi, le Premier ministre Edouard Philippe a interdit les rassemblements de plus de 100 personnes. "Près de 160 présidents (de club) étant convoqués, comment la Fédération peut-elle prédire ce soir qu'il y aura moins de 100 personnes présentes ?", insistent les signataires du communiqué. Deux salles ont été réservées samedi : une pour les candidats et les votants, l'autre pour les licenciés venus assister à l'AG.
Interrogée vendredi, la ministre des Sports Roxana Maracineanu avait indiqué qu'"aux dernières nouvelles, l'assemblée ne réunissant pas plus que 100 personnes, elle (serait) maintenue". "Le pays est à l'arrêt, mais d'un autre côté le ministère maintient cette élection coûte que coûte, c'est très paradoxal", a déclaré Gilles Jouanny.
La fédération doit se choisir un nouveau président un mois après la démission de son ancien patron Didier Gailhaguet, emporté par le scandale de violences sexuelles qui a secoué le patinage français il y a un mois.
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