Soupçonnés d'agression et exhibition sexuelles, Beyer et Ciprès pas sanctionnés par la FFSG

ParAFP

Mis à jour 22/07/2020 à 17:27 GMT+2

Respectivement soupçonnés d'agression et exhibition sexuelles, Gilles Beyer, l'ex-entraîneur de Sarah Abitbol, et Morgan Ciprès, le champion d'Europe 2019, n'ont pas été sanctionnés mercredi par la commission de discipline de la Fédération française des sports de glace. La FFSG explique notamment dans le cas de Beyer ne pas être "habilitée" à intervenir sur ce dossier.

Vanessa James et Morgan Ciprès lors des Mondiaux 2019 de Saitama

Crédit: Getty Images

En début d'année, l'affaire avait fait grand bruit. A la suite de la sortie du livre de l'ex-championne française de patinage artistique, Sarah Abitbol, son ancien entraîneur, Gilles Beyer, a été soupçonné de viol et d'agression sexuelle. Quelques jours plus tard, Nadjima Mahamoud et sa mère l'avaient accusé de harcèlement sexuel et de chantage. Selon les informations de L'Equipe, Gilles Beyer ne sera pas sanctionné par Commission de discipline de la Fédération française des sports de glace (FFSG).
Cette commission explique notamment que l'ancien entraîneur de Sarah Abitbol "ne possédait plus de licence fédérale, au moment de l'audition, et donc qu'elle n'était pas habilitée à prononcer une sanction disciplinaire à son encontre". Interrogée, Nathalie Péchalat, la nouvelle présidente de la Fédération française des sports de glace, a précisé que "la FFSG ne fera pas appel de ses décisions".

La commission avait été saisie le 23 avril

De son côté, Morgan Ciprès, soupçonné d'avoir envoyé des photos obscènes à une mineure fin 2017, a été relaxé. Dans sa décision, dont l'AFP a obtenu copie, la commission disciplinaire de la FFSG indique qu'il "n'a été porté (à sa) connaissance... ni plainte de la victime présumée ni élément de nature à établir l'existence d'une procédure pénale". De plus, il "ne figure au dossier aucun élément objectif (photographies, messages, lettre ...) de nature à établir la preuve de l'infraction reprochée". Une "décision de condamnation ne saurait ressortir des seules coupures de presse et de la lettre d'un avocat américain adressée à la FFSG pour l'inviter à contacter son assureur", ajoute la commission, pour qui "la matérialité des faits poursuivis" est "non établie en preuve".
La commission avait été saisie le 23 avril par la nouvelle présidente de la FFSG, Nathalie Péchalat, élue mi-mars après la démission de Didier Gailhaguet, emporté par le scandale des violences sexuelles qui a secoué le patinage français début 2020. Cette instance "est indépendante et ses membres ont les compétences juridiques et déontologiques pour prendre des décisions et prononcer ou non des sanctions", a réagi Nathalie Péchalat dans un mail envoyé à l'AFP.
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Péchalat : "La présidence ? Ce n'était pas prévu comme ça mais je devais y aller"

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