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Joubert : "J'y arrive pas"

ParAFP

Publié 17/02/2010 à 08:37 GMT+1

Complètement défait après sa contre-performance mardi au programme court, qui met le podium des JO de Vancouver hors de portée, Brian Joubert (seulement 18e), était conscient "d'avoir tout perdu" sans pouvoir "s'expliquer" ce spectaculaire revers.

PATINAGE ARTISTIQUE - 2010 - Joubert

Crédit: Reuters

Brian, dans quel état d'esprit êtes-vous après cette contre-performance ?
B.J. : "C'est très dur. Ce qui est dur, c'est de savoir que j'étais prêt pour cette compétition. Je ne fais pas une seule erreur aux entraînements. Et j'arrive dans le programme, j'en fais deux. Ce qui est dur, c'est de savoir que j'ai tout perdu".
Avez-vous cédé à la pression des Jeux ?
B.J. : "Non, parce que je ne me sentais pas spécialement nerveux. Je suis rentré sur piste en me sentant bien. Je crois que cette compétition, les Jeux, j'y arrive pas. Pourtant, je ne pensais pas à cette pression des JO. Je n'ai même pas vu les anneaux olympiques en montant sur la glace. Depuis que je suis à Vancouver, je me sens bien. Je ne sais pas comment m'expliquer cet échec. Je n'avais aucune appréhension sur le plan physique "par rapport aux blessures passées".
Techniquement, comment expliquer vos erreurs ?
B.J. : "La première erreur (sur le quadruple), je me dis que c'est dommage. Mais il faut continuer à se battre. Je perds des points, mais ce n'est pas éliminatoire. Je me bats bien sur le triple axel. Et puis, cerise sur le gâteau : triple lutz, la catastrophe. C'est la première fois que ça m'arrive. C'est comme ça. Je ne devais pas être assez en appui. Quand j'ai piqué, mon piqué n'a pas adhéré, il est parti... C'est vraiment con".
Les Jeux, c'est votre rêve de gosse...
B.J. : "Les Jeux ont toujours été un objectif. Peut-être que j'en ai trop fait une fixation. 2002, ça se passe mal. 2006, ça se passe très mal aussi. Je pense qu'inconsciemment, ça doit marquer. Et 2010, c'est encore pire".
Avez-vous fait suffisamment de travail, mentalement, pour évacuer les précédents échecs olympiques ?
B.J. : "Je ne sais pas. Après 2006, je gagne toutes les compétitions... On était reparti sur une belle route".
Etiez-vous stressé ?
B.J. : "Non je n'étais pas stressé. J'étais serein. Ma journée s'est très bien déroulée. Je n'ai pas tergiversé. Je n'avais envie que d'une chose, c'était d'arriver à la patinoire pour faire le travail. J'ai regardé un peu les autres patineurs, Plushenko, Lambiel... Comme d'habitude. Leurs (bons) scores ne m'ont pas touché. Ca ne m'a pas coupé les pattes. Ce n'est pas ça qui explique ma prestation. Je n'étais concentré que sur mon travail".
Etes-vous en colère ?
B.J. : "Pour le moment, pas trop. Je le serai sans doute plus quand j'aurai réalisé. Il va falloir que je me relève. Il faudra bien que je patine le programme libre... Il est hors de question que je termine ma carrière sur une note négative comme celle-ci".
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