"Avec les règles actuelles, tu ne peux plus défoncer un mec" : souvenirs d'un Botha ravageur au RCT

ParGabriel Baldi

Mis à jour 15/05/2023 à 16:38 GMT+2

Dans un entretien livré à Var Matin ce lundi, le deuxième ligne Bakkies Botha est revenu sur ses années toulonnaises (2011-2015). Surnommé "l'exécuteur", le Springbok est revenu sur l'intensité et la férocité du championnat français. En même temps, Botha a estimé qu'il avait terminé sa carrière au bon moment, avant que le rugby et son règlement ne conviennent plus à son jeu.

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En près de cinq ans à Toulon, Bakkies Botha a marqué le club mais aussi les adversaires. "Quand tu vois la douleur dans leur regard, c’est que tu as réussi ton boulot. C’est la meilleure sensation qui existe.", a lancé le deuxième ligne sud-africain dans un entretien livré à Var Matin ce lundi.

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Retraité depuis 2015, le géant springbok a donc terminé sa riche carrière dans le Var. Et pas question de passer ses dernières années de rugbyman a profiter du soleil et s'en aller tranquillement. "Il faut dire que le jeu proposé en Top 14 est plus lent, mais putain, ça tape! C’était incroyable. Le rugby français m’allait comme un gant. Ici, les mecs aiment le contact. Parfois, tu brises l’os d’un adversaire, parfois un adversaire te brise un os… Putain, c’est ça le rugby quoi", a poursuivi "l'enforcer" (l'exécuteur en anglais).

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Réputé pour son côté combattif qui en faisait un adversaire souvent incontrôlable, Botha a profité de son passage en France pour impressionner le public du stade Mayol. Champion de France 2014, triple champion d'Europe (2013, 2014, 2015), Botha a tout gagné sur la rade, sans regrets. "Mayol, le RCT, les supporters, les matchs sous des seaux d’eau à Agen, durant lesquels tu te fais casser la main, mais où tu as brisé une épaule. J’ai aimé ce jeu. Pouvoir terminer à Toulon, c’était un rêve", s'est-il rappelé.

Après sa retraite, le gaillard surpuissant est revenu en Afrique du Sud et malgré les propositions de Mourad Boudjellal qui ne voulait plus s'en séparer. Encore aujourd'hui, Botha pense avoir fait le bon choix. "Jouer avec les règles actuelles? Ce serait frustrant, horrible. Tu ne peux plus défoncer un mec. Ça sert à quoi d’être ‘l’Enforcer’. J’ai arrêté au bon moment!", a-t-il lancé.