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Top 14 - "Ogre", "ultra favori" : le Racing rejette la pression sur Toulouse avant la demie

Anthony Tallieu

Mis à jour 05/06/2023 à 17:35 GMT+2

Vainqueurs samedi du derby francilien contre le Stade français à Jean-Bouin en barrage (20-33), les Racingmen se sont immédiatement projetés vers la demi-finale qui les attend contre le Stade toulousain vendredi à San Sebastian (21h05). Avec un choix assumé : se décharger de la pression en se glissant dans la peau du Petit Poucet.

Laurent Travers, Henry Chavancy et Jacky Lorenzetti après le barrage gagné par le Racing 92 à Jean-Bouin

Crédit: Getty Images

Il fut un temps pas si lointain où le Racing 92 et sa bande de "galactiques" faisaient peur à tous et, à défaut d’endosser à chaque fois le costume de favori, regardaient du moins droit dans les yeux chacun des autres cadors. La donne a bien changé cette saison, quand bien même le club des Hauts-de-Seine, cinquième de la phase régulière, n’a en rien volé de sa place dans le dernier carré. L’épreuve du barrage à Jean-Bouin franchie avec succès (25-32), les Ciel et Blanc ont tout de suite basculé vers la prochaine étape.
Sur leur route, un Stade toulousain qu’ils se sont plu à ériger en grandissime favori, s’installant volontiers dans la posture du tout petit. "Toulouse est l’ogre de ce championnat" a ainsi démarré le trois-quarts centre vétéran Henry Chavancy. "Ils ont terminé premiers de la saison régulière et ont eu du temps pour se reposer à l’inverse de nous, qui n’auront que six jours entre le barrage et cette demie à Anoeta. On ne partira clairement pas favori mais on va jouer crânement notre chance".
Tout le monde attend Toulouse
Son partenaire au centre et capitaine Gaël Fickou, qui a démarré sa carrière à Toulouse et évolué six saisons avec les Haut-Garonnais, n’en a pas fait moins : "On est très heureux de pouvoir jouer cette demie face à cette très belle équipe. On ne va pas se mentir, Toulouse est ultra-favori sur ce match. C’est une équipe très puissante, très complète, qui joue un très beau rugby.
On s’attend à un énorme match face à ce qui se fait de mieux en Europe. Tout le monde attend Toulouse dans cette demie et on n’a rien à perdre" a conclu le patron des trois-quarts franciliens, s’autorisant tout de même cette légère bravade : "Ils ne sont pas champions de France et n’ont pas été champions d’Europe cette année, donc ils ne sont pas imbattables non plus". À la bonne heure !
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Gaël Fickou lors de Racing 92 - Aviron Bayonnais en Top 14 le 6 mai 2023

Crédit: Getty Images

Le Racing reste sur deux victoires contre le Stade toulousain en phase finale

Dans son rôle avec un brin de zèle au moment de jouer la carte de l’extrême modestie, Fickou se rappelle aussi sûrement des confrontations directes entre les deux clubs cette saison. En septembre, les hommes de Laurent Travers n’avaient pas pesé bien lourd à Ernest-Wallon (37-10). Au retour en mars, en plein Tournoi des 6 Nations, c’est un Stade toulousain bis qui était venu s’imposer à Paris-La Défense Arena (35-39), renvoyant le Racing à ses limites et ses doutes.
"Si j’avais la clé pour les battre, déjà je ne la donnerais pas et de deux je l’aurais utilisée durant la saison" a d’ailleurs plaisanté Travers en zone mixte à Jean-Bouin. Il l’avait en revanche lors des deux dernières oppositions des deux clubs en phase finale, en 2014 et 2016, à chaque fois au stade des barrages et sur le même score. Le "divin chauve du 92" signerait des deux mains pour que l’histoire se répète vendredi à San Sebastian.
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