Santé : dopage, le best of

1) Dans le cyclisme tout d'abord, Floyd Landis a proposé une excuse assez originale. Suite à son contrôle positif à la testostérone lors du Tour de France 2006, le coureur affirmait être victime d'un complot. L'américain avait alors déclaré : "Il y a comme un projet caché là-dessous. Je ne sais pas ce que c'est." L'agence américaine contre le dopage (USADA) n'a pas cru à cette théorie, et après plus d'un an de procédure, l'Américain a été condamné à deux ans de suspension. Ce fut le premier vainqueur du Tour de France à être déchu de son titre pour dopage. L'Agence Française de Lutte contre le Dopage (ALFD) l'a également suspendu pour deux ans ce qui a prolongé sa sentence.

2) En 1998, Dennis Mitchell, coureur américain médaillé d'argent aux JO d'Atlanta en 1996 sur le relais 4x100 mètres, a justifié un taux de testostérone anormalement élevé par un nombre trop grand de rapports sexuels... Même sanction que pour Landis: deux ans de suspension.

3) Le cas de LaShawn Merrit est tout aussi saugrenu. L'athlète américain contrôlé positif à la DHEA, a expliqué que cette substance était présente dans un médicament destiné à agrandir son pénis. Comme il l'a lui même déclaré : "Aucune sanction ne masquera l'embarras et l'humiliation que je ressens." L'athlète a tout de même été suspendu pendant 21 mois.

4) L'excuse de Tyler Hamilton, cycliste américain n'est pas mal non plus. En 2004, le sang de quelqu'un d'autre a été retrouvé dans ses tests anti-dopage. Le coureur se justifie tant bien que mal : le sang retrouvé dans ses tests serait celui de son frère jumeau mort à la naissance... La fédération américaine n'a évidemment pas retenu cette excuse, et Tyler Hamilton a écopé de 2 ans de suspension.

5) Enfin, le cas le plus récent, et sûrement le plus controversé, reste le contrôle positif d'Alberto Contador. Le vainqueur déchu du Tour de France 2010, a justifié son contrôle positif au clenbutérol (bêta-stimulant qui permet en autre de renforcer les muscles) à cause d'un steak avarié. L'excuse gastronomique n'a pas convaincu la fédération internationale qui l'a suspendu 2 ans.