Chedal : "J'ai progressé"

E.C. : Mes deux dernières saisons ont été plutôt bonnes, avec des résultats de qualité. A chaque fois, j'ai été régulier sur l'ensemble de l'hiver. Peut-être un peu trop entre guillemets car j'ai souvent été entre les 10 et les 20 premiers. Il n'y a pas eu de différences entre les moments où j'ai bien sauté et les moments où ça allait moins bien. Après, il y a eu quelques places dans le top 10 qui sont sortis du lot mais sinon il n'y a pas eu de grosses différences dans mes résultats. Après, sur l'ensemble, ça reste une bonne saison.

E.C. : La difficulté dans la période estivale, qui est une période d'entraînement, c'est que c'est également une compétition avec la Coupe du monde d'été. C'est donc difficile, en préparation, d'être compétitif sur ce genre d'épreuves. Mais pour ma part, cet été restera très positif. En mai, juin, juillet, j'ai été bon à l'entraînement. En août et en septembre, j'ai eu un peu plus de mal car je commençais à être un peu fatigué. Après, ça s'est plutôt bien passé à Pragelato, avec un premier podium (3e le 12 août). Puis, j'ai fini 4e de la finale de la Coupe du monde d'été, à Klingenthal (le 3 octobre), donc c'est un bon bilan. Je suis satisfait de mon été. C'est encourageant car j'ai vraiment la sensation d'avoir bien géré cette période de la saison où il faut allier l'entraînement et la compétition.

E.C. : L'objectif principal, c'est de continuer de progresser. Le vrai cap à passer cette saison, c'est d'être régulier dans le top 10 et de me rapprocher des podiums un peu plus. L'objectif, c'est donc de grimper dans la hiérarchie mondiale.

E.C. : Bien sûr, mais il n'y a pas que lui. Il y a tous ceux qu'on a l'habitude de voir en haut des classements, comme le Suisse Simon Ammann, le Polonais Adam Malysz et le Slovène Robert Kranjec qui ont été très bons cet été. Après il y a le mystère Janne Ahonen qui a annoncé son retour. D'après les infos qu'on a, le Finlandais sautait très bien début octobre (NDLR : champion de Finlande fin septembre). Mais on n'a pas pu se mesurer à lui, donc c'est l'interrogation. Devant, il y a des sauteurs qui sont là depuis un moment, qui sont très réguliers. De mon côté, j'ai la certitude d'avoir progressé et et de réduire petit à petit l'écart qu'il y avait avant avec ces sauteurs-là. Personne n'est intouchable.

E.C. : Pas forcément. C'est vrai qu'en vol à ski, on a encore plus de sensations, plus de plaisir qu'en saut. Après, j'aime bien les nouveaux profils de tremplins comme ceux de Pragelato ou Klingenthal qui réussissent à ma technique. Même si j'ai pour objectif de pouvoir bien sauter sur tous les tremplins, évidemment.