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Pour les géantistes tricolores, il est temps de se réveiller !

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 16/12/2018 à 09:37 GMT+1

ALTA BADIA - L'équipe de France masculine de géant connait son plus mauvais début de saison depuis six ans. Toujours privés de podium, les Tricolores espèrent bien mettre fin à cette série sur la Gran Risa. Quand bien même la piste italienne soit une des seules à leur résister.

Alexis Pinturault lors du géant de Beaver Creek le 2 décembre 2018

Crédit: Getty Images

Il y a des débuts de saison encourageants, à l'image de celui vécu par le groupe vitesse, et il y en a des frustrants. Voire même décevants. Celui de l'équipe de France de géant appartient très clairement aux deux derniers. Privé il est vrai du géant d'ouverture de Sölden, les Tricolores sont passés à côté de leurs courses, que ce soit à Beaver Creek (Faivre 7e) ou la semaine passée à Val d'Isère où Alexis Pinturault, double tenant sur la Face de Bellevarde, n'a pris que la 4e place. Résultat, les voilà obligés de réagir à Alta Badia, qu'ils aborderont sans podium pour la première fois depuis 2012 ! Pinturault n'avait alors même pas encore gagné en Coupe du monde… Une autre époque.
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Mathieu Faivre sur la Gran Risa

Crédit: AFP

Mais celle traversée par le triple médaillé olympique (bronze en géant à Sotchi, bronze en géant et argent en combiné à Pyeongchang) n'est pas forcément meilleure. En panne de victoire depuis plus d'un an désormais et son succès sur le géant de Val d'Isère, Alexis Pinturault illustre parfaitement les galères tricolores de ce début de saison dans la discipline. Lui qui était le seul à rivaliser avec Marcel Hirscher en 2015-2016 (76pts de retard au classement de la spécialité) n'a même pas marqué la moitié des points de l'Autrichien l'an passé. Cette saison, il n'a jamais boxé dans la même catégorie que le skieur d'Annaberg, qui l'a relégué les deux fois à plus d'une seconde (1''42 à Beaver Creek et 1''46 à Val d'Isère). Le Grand Canyon des écarts.

La Gran Risa, rêve tricolore

Dimanche, c'est donc sur la piste d'Alta Badia que Pinturault et le reste du clan français espère bien décrocher son premier podium de la saison. Le faire sur la Gran Risa, piste mythique, serait une sacrée performance. Depuis 2012, il n'y a que dans les Dolomites et à Beaver Creek que les Français ne se sont pas imposés. En Italie, il faut même remonter à Frédéric Covili en 2001 pour trouver trace du dernier succès tricolore sur la piste du Trentin. On aura pu trouver piste plus favorable pour la quête d'un retour aux sommets.
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Thomas Fanara lors du géant d'Alta Badia

Crédit: Panoramic

A défaut de rêver à un succès, les Français se contenteraient bien volontiers d'un premier podium. Et s'y hisser à Alta Badia, ils savent faire nos Tricolores. Certes, 2017 fut une grosse claque (Pinturault finit 9e et premier Tricolore, à 2'80'' d'Hirscher) mais les Bleus restaient tout de même avant cela sur quatre podiums consécutifs dans la station des Dolomites. Pinturault, Fanara, Muffat-Jeandet ou Faivre… Ils s'y ont montés à tour de rôle et sont désormais tous installés dans le gratin mondial de la discipline. Loin de l'extraterrestre Marcel Hirscher mais tout de même. Dans la quête de podium, mieux vaut avoir quatre chances qu'une seule. Il faudra bien cela à Alta Badia.
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