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Ski alpin - Garmisch-Partenkirchen : Henrik Kristoffersen encore vainqueur du slalom, Alexis Pinturault 12e

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 27/02/2022 à 14:19 GMT+1

GARMISCH-PARTENKIRCHEN - Week-end parfait pour Henrik Kristoffersen. Déjà vainqueur samedi, le Norvégien a également remporté le slalom disputé dimanche, toujours sur la piste allemande. Un doublé qui lui permet de prendre la tête du classement de la spécialité. Dave Ryding et Linus Strasser complètent le podium, alors qu'Alexis Pinturault, 5e après la 1re manche, termine 12e.

Une seconde manche de feu et Kristoffersen réussit le week-end parfait

Il n’y aura pas de huitième vainqueur différent en slalom cette saison. Décidément intouchable à Garmisch-Partenkirchen ce week-end, déjà vainqueur la veille, Henrik kristoffersen a remis ça ce dimanche pour remporter le deuxième slalom disputé en Allemagne, sa 2e victoire de la saison dans la discipline. Le Norvégien a devancé le Britannique Dave Ryding (+0''35) et l’Allemand Linus Strasser (+0''47) et profite de son succès pour s’emparer du dossard rouge de leader de la spécialité. Seul Français classé, Alexis Pinturault a coincé en seconde manche et termine 12e.

Week-end parfait pour Kristoffersen

Décidément, il ne fait pas bon de gagner la première manche cette saison. A l’exception de Clément Noël à Val d’Isère en début d’hiver, jamais le vainqueur matinal n’a pu confirmer en seconde. Et si le Français y est parvenu, la suite de sa saison est très compliquée en Coupe du monde, à l’image de son week-end allemand. Déjà sorti samedi, le Vosgien est de nouveau parti à la faute et a dit adieu à ses derniers espoirs de petit globe dès la première manche, avec une grosse faute d’intérieur dans le mur. Exactement la même que celle qui a piégé Loïc Meillard, pourtant large leader au terme du 1er run.
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Un OVNI : Dossard 49, Salarich s'offre un exploit et fait mieux que Pinturault

Des fautes, Henrik Kristoffersen n’en a lui pas vraiment faites. Bien sûr, le Norvégien a connu quelques déséquilibres, notamment dans un mur extrêmement tournant qui aura fait beaucoup de dégâts (9 abandons). Mais il n’a jamais perdu le rythme, faisant parler son expérience. Après un haut un peu plus prudent qu’à l’habitude, le vainqueur de la veille s’est libéré pile où il le fallait, sur la section de transition, pour aborder le reste de la manche, moins pentue, avec un maximum de vitesse.
Et c’est d’ailleurs ici qu’il a creusé les écarts, reprenant plus de trois dixièmes à tous ses adversaires. Suffisant pour s’offrir un deuxième succès ce week-end, le 26e de sa carrière, et le dossard rouge de leader de slalom, avec 49 points d’avance sur Braathen.

De la déception mais du mieux pour Pintu

Le Norvégien n’était pourtant que 8e au terme de la première manche, mais il est le seul des huit (avec l'incroyable espagnol Joaquim Salarich, 7e) à avoir tenu son rang dans une seconde manche propice aux grosses remontées. Parmi les six premiers de ce slalom, il est le seul à avoir été dans le top 15 du run matinal. Auteurs des deux meilleurs temps de la seconde manche, Marco Schwarz (5e) et Lucas Braathen (4e) partaient de trop loin (26e et 24e) pour espérer accrocher le podium.
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Une remontée et un nouveau podium : Ryding a parfaitement profité du tracé de son entraineur

Surtout face à un Dave Ryding déchaîné sur le tracé de son entraîneur. Un parcours qui ne semblait pas correspondre aux qualités du Britannique, et pourtant. Le voilà dauphin de Kristoffersen, juste devant l’Allemand Linus Strasser, bien content de ce podium à domicile.
Un podium auquel rêvait forcément Alexis Pinturault, surtout après sa 5e place lors de la première manche. Mais le skieur de Courchevel, pourtant assez juste et précis dans le mur, n’a jamais su changer de rythme lorsque la pente s’est aplanie. Trop posé, pas assez engagé, le Tricolore a finalement dû se contenter de la 12e place (+1"05). Un résultat quelque part encourageant toutefois pour Pinturault, dans le dur cet hiver. En revanche, le bilan global français est forcément compliqué, avec l’abandon de Noël en première manche et celui de Paco Rassat, l’unique autre Tricolore qualifié, en seconde.
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