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Lizeroux: "Rien changer"

Eurosport
ParEurosport

Publié 03/03/2009 à 08:00 GMT+1

Le Français Julien Lizeroux, qui a remporté son deuxième slalom en Coupe du monde dimanche à Kranjska Gora, avance que "ce qui ne tue pas rend plus fort" pour résumer ses dix ans de carrière, où au chapitre des blessures a succédé le chapitre des succès.

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Crédit: Eurosport

JULIEN LIZEROUX, deux médailles d'argent, deux victoires et un podium en Coupe du monde en sept courses, comment expliquez-vous ce festival ?
J.L. : Tout le travail que j'ai effectué avant commence à payer. Quand j'ai débloqué le compteur à Kitzbuehel, j'ai touché du doigt quelque chose dans ma manière de skier, dans ma manière de faire, et après il faut essayer de le reproduire. Chaque course est différente, physiquement, le tracé, la neige... Il faut se remettre en question simplement. Je suis agréablement surpris et fier de mon parcours depuis fin janvier. Je pense que c'est aussi parce qu'avec toute l'équipe, on ne s'arrête pas à cela, on tire un trait et on passe à autre chose. Je m'éclate, ce qui est le principal. Je crois aussi que la différence se fait dans la tête, donc je ne lâche rien. Encore aujourd'hui dans la seconde manche c'était assez parlant.
Est-ce qu'il y a des indications qui laissent à penser qu'une journée comme dimanche va bien tourner ?
J.L. : Il y en a mais dans le passé, il y en a eu et ce n'est pas forcément pour cela que les choses se sont bien passées. Depuis que je suis arrivé en Slovénie, lors du ski libre et de l'entraînement, les entraîneurs me disaient: Nous avons l'impression que tu skies très, très vite, donc surtout ne change rien! Encore faut-il le faire. Donc, je suis resté calme. J'ai peut-être mis un peu trop de pêche au départ de la seconde manche, où j'ai fait pas mal de fautes.
Vous avez réusis un superbe bas lors de la seconde manche...
J.L. : J'ai fait un gros mur, j'ai pris des lignes comme jamais, j'étais précis, et quand j'ai franchi la ligne j'étais plus que surpris, et super content. J'étais aussi un peu triste pour Jean-Baptiste (Grange), je savais avant de m'élancer qu'il était tombé. Je me suis dit que s'il y avait des gros points à prendre, c'était aujourd'hui qui fallait le faire.
A Kitzbuehel, vous disiez "Tout vient à point à qui sait attendre". Et aujourd'hui ?
J.L. : Cela vient très, très bien... J'adore l'expression ce qui ne tue pas rend plus fort. Il y a quatre ans, quand je me suis abîmé le deuxième genou, je me disais qu'un jour, je risquais d'être sacrément fort, vu ce que j'avais traversé. Ca veut dire aussi que dans la logique des choses, nous sommes dans la bonne direction avec tout ce que l'équipe a mis en place, et qu'il ne faut surtout rien changer.
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