Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

MADONNA DI CAMPIGLIO - La nuit tricolore se prolonge

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 23/12/2017 à 01:33 GMT+1

MADONNA DI CAMPIGLIO - Malgré la victoire de Pinturault à Val d'Isère, l'équipe de France reste dans le doute cet hiver, quelle que soit la discipline. Avec un seul podium lors des 13 premières épreuves de la Coupe du monde.

Alexis Pinturault lors du géant de Beaver Creek

Crédit: Getty Images

En cette saison de JO à PyeonChang, la préparation aurait pu être meilleure. Alors que l'on s'approche de plus en plus de la mi-saison (ça sera pour Adelboden, les 6 et 7 janvier) et des Jeux Olympiques d'hiver en Corée du Sud, l'équipe de France masculine de ski alpin vit une fin d'année 2017 très compliquée. Bouleversés par la mort à l'entraînement le 13 novembre de David Poisson, les Bleus semblent ne toujours pas s'en être remis. Non que cela ne soit pas compréhensible. Mais, avec un seul podium lors des treize premières épreuves de la Coupe du monde, l'équipe de France vit tout simplement son pire début de saison depuis plus de dix ans ! Et, à un mois et demi des JO, cela devient inquiétant.
picture

Alexis Pinturault lors du géant de Beaver Creek

Crédit: Getty Images

Surtout dans la discipline phare des Français depuis des années : le géant. Alors même que les Tricolores multipliaient les places sur la boîte l'an dernier à même époque (6 en quatre épreuves, plus un parallèle), les voilà cette saison à la recherche de leur meilleur niveau, incapables d'enchaîner les bons résultats. Le symbole de cette irrégularité est bien sûr Alexis Pinturault. Leader de l'équipe de France depuis six ans, le skieur de Courchevel n'est monté qu'une seule fois sur le podium (victoire lors du géant de Val d'Isère) malgré six top 10. Principal adversaire - sur le papier - d'Hirscher, le Français n'a par ailleurs fait que 12e à Beaver Creek et 9e à Alta Badia. Bien trop peu.

Théaux seul à son niveau

Et, dans son sillage, c'est la confiance de toute l'équipe de France de géant qui a volé en éclat. D'habitude si brillants et réguliers, Thomas Fanara et Mathieu Faivre ne comptent que deux top 10 à eux deux (respectivement 10e et 4e à Val d'Isère) tandis que Victor Muffat-Jeandet n'a pas fait mieux que 14e cette saison. Et ce n'est pas en slalom que l'on attend vraiment les Bleus malgré les places d'honneur de Pinturault (8e à Levi, 10e à Madonna), de Jean-Baptiste Grange (top 14 à Levi, Val d'Isère et Madonna) ou encore de Julien Lizeroux (12e à Val d'Isère, 13e à Madonna). Finalement, c'est bien des disciplines de vitesse que sont venues les satisfactions de ce début de saison. Sans pour autant parvenir à aller gratter le moindre podium.
picture

Adrien Théaux (France), heureux de sa 4e place lors du Super-G de Beaver Creek, sur la Birds of Prey, en 2017

Crédit: Getty Images

Si Adrien Théaux, toujours régulier (4 top 10 en six courses), et Pinturault ne sont pas passés loin lors du Super-G de Beaver Creek avec des 4e et 5e places, ce sont bien les seuls. Avec un seul podium au 22 décembre, contre six l'an passé à même époque, il faut remonter à la saison 2006-2007 pour trouver trace d'un début de saison aussi "mauvais" pour l'équipe de France. A cet moment-là, seul Pierrick Bourgeat était monté sur le podium (combiné de Reiteralm) avant d'être rejoint en deuxième partie de saison par Pierre-Emmanuel Dalcin (vainqueur de la descente de Val d'Isère).
Un tel bilan ne suffirait aujourd'hui plus du tout aux Bleus qui se doivent de faire mieux. Et pourquoi pas dès fin décembre à Bormio ? Avec une descente le 28 et un combiné le 29, il y aura de quoi faire. Il serait temps.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité