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Mondiaux Beaver Creek : Son frère, ses coaches, Dalcin : Ces hommes qui ont façonné Adrien Théaux

François-Xavier Rallet

Mis à jour 05/02/2015 à 22:38 GMT+1

En début de saison, nous avons rencontré Adrien Théaux et lui avons demandé d’évoquer la galaxie masculine qui gravite autour de lui. De son père à son frère, en passant par Pierre-Emmanuel Dalcin, le Français dévoile le nom de ceux qui comptent ou ont compté pour lui dans sa carrière. Une carrière qui compte désormais une médaille de bronze, acquise lors du Super-G des Mondiaux de Beaver Creek.

Adrien Théaux et l'un de ses coaches, Xavier Fournier Bidoz

Crédit: Zoom

SON PERE JEAN 

"On ne se construit pas tout seul. Mes parents, Jean et Fabienne, sont très importants. Ce sont eux qui m’ont initié au ski. Ils sont tous les deux moniteurs de ski. Mon père était entraîneur du club à la Mongie où j’étais au départ. Mes parents m’ont mis sur les skis à un an et demi, mon frère aussi. On allait manger au resto d’altitude le midi, on redescendait pour le club à 14h, on faisait déjà la course avec mon frère. Ils nous ont donné cette passion du ski.
Mon frère faisait des compétitions mais il est toujours dans le ski. Si j’ai pu être skieur pro, c’est grâce à mes parents. Ils nous ont donné le virus, mais ils nous ont aussi permis, avec mon frère, de pouvoir faire ce dont on avait envie. Ça passait par une délocalisation des Pyrénées sur les Alpes parce qu’il n’y avait pas de ski étude là-bas. Si je voulais être avec les meilleurs de mon âge, il fallait que je parte en ski étude et dans un club dans les Alpes. Il y a de belles stations dans les Pyrénées, mais on est un peu éloigné du ski de compétition là-bas."
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Adrien Théaux à Wengen en 2013

Crédit: AFP

SON FRERE THIMOTHEE

"Mon frangin a fait de la compétition. Quand je suis parti dans les Alpes, on est parti que tous les deux. Mes parents sont restés dans les Pyrénées. C’était le grand frère, mais il jouait aussi le rôle de référence. Le week-end, quand on rentrait du lycée, on n’était que tous les deux. On était tout le temps ensemble, c’était plus qu’un grand frère. Moi, j’ai suivi son parcours. Il a fait la même chose que moi, mais avant moi. Ça m’a bien aidé, car il a essuyé les plâtres à ma place. Lui, il est arrivé là-bas tout seul."

SES ENTRAINEURS

"Après, il y a mes coaches. Mon père qui m’entraînait au début. Ensuite, il y a Dominique Tournier qui était entraîneur à la FFS. On a eu un peu le même parcours. C’était l’un de mes coaches à Val Thorens. Je l’ai eu 6 ans là-bas, puis je ne l’ai plus eu pendant deux ans. Puis quand je suis monté en Coupe d’Europe, je l’ai retrouvé. C’est le coach que j’ai eu le plus longtemps pour le moment. Aujourd’hui, il n’est plus entraîneur (NDLR : il a ouvert un restaurant "La Folie Douce" à Val Thorens en 2011) mais il continue de me suivre. Il s’est battu pour que je fasse de la vitesse, pour que je travaille ma polyvalence.
Après, il y a Pascal Sylvestre que j’ai eu à la Fédération, que j’ai eu au Comité (avant la FFS). Il compte beaucoup car humainement, c’est une personne fantastique. Pour gérer des hommes notamment. Lui aussi s’est battu pour qu’on fasse de la polyvalence avec JB (Grange), Steve (Missillier), etc. On s’appelle de temps en temps, car on aime discuter.Puis, il y a mes coaches actuels : Patrice Morisod, Xavier Fournier Bidoz, Erik Seletto, Stéphane Sorrel. On sait peut-être skier mais il y a des moments où le coach nous apporte énormément de choses."

DALCIN, L'AUTRE FRERE

"Je m’entendais très bien avec Pierre-Emmanuel. C’était un grand frère pour moi. On se taquinait énormément, mais c’était le jeu. Il était assez taquin, le bonhomme. Mais c’est ce qui m’a fait progresser aussi. Et c’est ce que j’ai apprécié à son contact : même si ça branchait énormément entre nous, ça m’a servi. Sur la préparation physique, sur les skis… on avait des rapports géniaux. C’est une personne qui a compté, mais qui compte encore beaucoup. On ne se voit plus beaucoup mais on essaye de s’appeler un peu, mais moins qu’avant car il bosse beaucoup de son côté. On s’appelle souvent pour raconter des conneries."
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Pierre-Emmanuel Dalcin en 2010

Crédit: Zoom

PATRICK, "L’AMI-AGENT"

"Il y a aussi Patrick, un ami qui s’occupe de moi (il refuse de donner son nom : "Il ne va pas aimer que je le cite"). Je le connais depuis tout petit. Ses enfants ont été dans le même club que moi. Il m’aide pour des contrats, même si ce n’est pas un manager. Car on n’a pas tout le temps de tout gérer. C’est quelqu’un d’important car il m’aide à gérer tout ce qu’il y a autour. C’est lui qui m’a fait rencontrer un avocat pour bien tout cadrer, comme ça je peux me concentrer uniquement sur le ski. Même si j’interviens bien sûr."

SON COACH MENTAL 

"J’en ai un depuis ce printemps. J’en ai cherché plusieurs, j’en ai rencontré pas mal. C’est une question de feeling. Tous les grands sportifs (il cite Tiger Woods, Teddy Riner) en ont, quel que soit le sport. Je me suis dit qu’il y avait bien quelque chose à gratter là-dedans. Ça se développe un peu."

LE PRESIDENT DE SON FAN CLUB 

"Thierry Beuchot. C’est un personnage hors-norme. On ne dirait pas mais il a un métier à côté : il est médecin. C’est un vrai passionné. Lui aussi est quelqu’un d’exceptionnel."
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Adrien Théaux possède un fan club qui le suit souvent sur les courses

Crédit: Zoom

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